Aujourd’hui on comprend la crainte des marins
portugais quand ils devaient franchir la ligne de l’équateur. Tomberons-nous
dans un vide sans fin? Hier nous avons croisé l’embouchure de ce qui semble
être un gros rio, la vie à bord est presque insupportable.
Il faut se lever,
aller déjeuner, aller s’entrainer aux gym, aller jouer au bridge, aller manger, aller au cours de danse, dévorer la dernière brique de Ken Follet, aller rencontrer des francophones qui
ne parlent pas pointu, aller à la pratique de danse, aller voir le spectacle d’un chilien virtuose autant de
la guitare, du piano, de l’harmonica que de la batterie. Et retourner encore
manger avec une bouteille de vin. Après on peut aller au bar pour écouter du piano ou un autre bar pour la guitare ou autre bar pour les violons. Mais on ne va pas perdre des sous au casino.
Finalement à 00h30 nous avons franchi la latitude 0
degré. Neptune le roi suprême des sept mers nous a permis un passage
sécuritaire de ligne de l’équateur. Et on se dirige vers notre premier arrêt au
Brésil.
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