Après des mois de voyage dans des conditions
inhumaines nous apercevons enfin trois petites îles au large. Condamné à sept
ans pour une récidive de petits larcins nous pourrons quitter l’endroit dans 14
ans, après les années de travaux forcés comme prisonniers suivi de 7 ans de
résidence obligatoire.
Nous débarquons donc sur l’île royale qui est le
centre d’accueil et l’endroit de résidence de la majorité des prisonniers. Ceux
qui n’écoutent pas iront en réclusion sur l’île Saint-Joseph ou, est-ce possible,
les conditions de vie sont encore pires. Une poignée de prisonnier politique
seront isolés sur l’île du diable.
Au bagne de Cayenne nous pouvons profiter d’une
petite église et d’un hôpital, sans les moustiques et les fièvres tropicales ce
serait presque paradisiaque. Svp envoyez nous un petit supplément qui nous
permettra de survivre un temps et d’être parme le 1 % qui reverra un jour les
siens. Envoyez-les à un gardien honnête, qui ne prendra que 25% pour nous le
transmettre. Nous ne pouvons vous donner des nouvelles du capitaine Albert
Dreyfus, qui réside sur l’île du Diable.
Et croyez que ce récit est aussi véridique que celui d’Henri Charrière, alias
Papillon.
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