Il fait 36
C à l’ombre, un peu de neige serait bienvenue pour rafraichir le temps.
Ce vendredi midi la plage de Rodadero recommence à vivre, Françoise est capable de marcher (mais pas plonger) et on termine notre séjour gastronomique ici (** cubain); mais il ne neige pas.
Hier on
poursuivait nos recherches sur les systèmes de santé en Amérique du Sud, on
attend toujours notre subvention gouvernementale pour cet effort, nos
commanditaires sont vraiment pingres.
Pour se
mettre en contexte, les moins jeunes comprendront, imaginez un disque 45 tours
que vous ferez jouer en 78 tours dans une langue étrangère, l’espagnol des
Colombiens n’est pas facile.
On demande
à la réception de l’hôtel où trouver une clinique avec radiographies, on nous
envoie à Santa Marta en taxi dans une clinique de radiographie, on aurait les
résultats le lendemain après-midi, mais pas de médecins; on nous conseille
l’hôpital local. Là on nous regarde comme des extraterrestres, que font des
gringos dans un hôpital public, mais
pour les urgences c’est ailleurs; un
ailleurs tout près, un ailleurs que l’on ne trouvera pas. Agréable de se
promener sur un pied, mais on finit par frapper à la porte d’une clinique
privée.
Bon
système de triage à l’entrée, ce qui réduit sensiblement le temps d’attente, un
garde tient la porte bien barrée et n’ouvre qu’à ceux qu’il juge dignes ($$$).
Puis on vient nous confisquer le passeport de Françoise et 300 000 pesos,
juste pour avoir le droit de voir un médecin.
Après tout se passe assez vite, questionnaire
médical des antécédents (une chance que
c’était Françoise), elle déclare sous serment que sa santé et celles de son
père et de sa mère sont parfaites et on regarde enfin son orteil.
Elle
refuse une injection anti douleur et passe à la radiographie, rien de cassé
mais l’orteil est tout croche; on vient rapidement lui poser une attelle et lui
prescrire des antis douleurs; en deux heures nous sommes de retour à la
réception pour finaliser la paperasse. C’est là que ça se gâte: le bureau est
fermé de 12h00 à 14h00, puis ce sont des problèmes informatiques puis autre
chose; la grande noire (cheveux) qui s’occupe de ce cas complexe est «une
blonde» déguisée, c’est certain. Finalement après que le garde de sécurité ait
été lui parler deux fois, elle fournit les documents requis, nous remet
passeport et argent versé en trop. Deux heures d’examen et de de traitement et
quatre heures de paperasses, pourquoi on se plaint, chez nous on serait encore
à attendre de voir un médecin pour au moins le double de ce temps.
Ce vendredi midi la plage de Rodadero recommence à vivre, Françoise est capable de marcher (mais pas plonger) et on termine notre séjour gastronomique ici (** cubain); mais il ne neige pas.
1 commentaire:
Êtes-vous financés par le gouvernement pour faire une étude comparative des différents systèmes de santé dans le monde ?
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