Les nuits
de Masaya sont animées, les concerts de chiens et de coqs se succèdent aux deux
heures. Dans la journée les pétarades ne cessent pas, Masaya est une ville
fière et une ville de fiesta. Les Espagnols eurent de la difficulté à soumettent
les indigènes et ceux-ci firent au cœur de la révolte contre la dictature de
Somoza.
Après avoir
difficilement ajusté ma boussole, on se dirige vers le malecon qui longe la laguna
de Masaya. En chemin on croise une église en pleine dévotion et le quartier des
hamacs dans un quartier huppé (moins miséreux) de la ville.
Du malecon
on a une vue privilégiée sur la laguna de Masaya et plus loin sur le volcan
encore actif qui laisse échapper des gaz sulfureux. Le stade de
baseball, sport national, se nomme Robeto Clemente, les anciens amateurs des
Expos, se souviendront de ce Portoricain, joueur des Pirates de Pittsburg qui
après avoir frappé plus de 3000 coups surs, trouva la mort dans un accident d’avion
(1972) en apportant des secours au Nicaragua dévasté par un ouragan.
Le volcan en action |
C’est en partie dans
une calèche et le reste en grimpant à pied une pente de 920 mètres sous un
soleil ardent que l’on rejoint la Fortazela de Coyotepe. Elle servit de poste
de défense des troupes nicaraguayennes contre les marines américains en 1912,
et plus tard de prisons tortionnaires pour le dictateur Somaza. La pente est
raide mais la vue sur la ville et la lagune vaut l’effort. Un bon diner au Che
Gris et un bon souper complètent notre dernière journée de visite, demain on
rentre sur Managua et retour à la maison le surlendemain.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire