dimanche 12 avril 2015

Masaya, le 12 avril

Les nuits de Masaya sont animées, les concerts de chiens et de coqs se succèdent aux deux heures. Dans la journée les pétarades ne cessent pas, Masaya est une ville fière et une ville de fiesta. Les Espagnols eurent de la difficulté à soumettent les indigènes et ceux-ci firent au cœur de la révolte contre la dictature de Somoza.

Après avoir difficilement ajusté ma boussole, on se dirige vers le malecon qui longe la laguna de Masaya. En chemin on croise une église en pleine dévotion et le quartier des hamacs dans un quartier huppé (moins miséreux) de la ville.

Du malecon on a une vue privilégiée sur la laguna de Masaya et plus loin sur le volcan encore actif qui laisse échapper des gaz sulfureux. Le stade de baseball, sport national, se nomme Robeto Clemente, les anciens amateurs des Expos, se souviendront de ce Portoricain, joueur des Pirates de Pittsburg qui après avoir frappé plus de 3000 coups surs, trouva la mort dans un accident d’avion (1972) en apportant des secours au Nicaragua dévasté par un ouragan. 


Le volcan en action

C’est en partie dans une calèche et le reste en grimpant à pied une pente de 920 mètres sous un soleil ardent que l’on rejoint la Fortazela de Coyotepe. Elle servit de poste de défense des troupes nicaraguayennes contre les marines américains en 1912, et plus tard de prisons tortionnaires pour le dictateur Somaza. La pente est raide mais la vue sur la ville et la lagune vaut l’effort. Un bon diner au Che Gris et un bon souper complètent notre dernière journée de visite, demain on rentre sur Managua et retour à la maison le surlendemain.


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