Du musée |
On pensait que la visite du musée Memoria y Tolerencia ne
prendrait qu’une petite heure. Erreur, c’est un endroit où on pourrait
facilement passer plus de quatre heures. La première partie est consacrée à la
montée du nazisme et à l’holocauste. Ce qui frappe c’est la similitude du
discours hitlérien avec un autre président qui veut aussi redonner sa grandeur
à son pays. Troublant!
Visite qui fait aussi réfléchir au sort que l’on donne aux
plus démunis ou excentriques de nos sociétés. Où s’arrête la compassion et où commence
l’eugénisme. Où s’arrête le respect de ceux qui nous méprisent ouvertement?
Que les présentations soient pro-juives n’enlève rien aux
crimes nazis.
La deuxième partie reprend l’histoire d’autres génocides ou
massacres du XXe. Arménie, Cambodge, Ex-Yougoslavie, Darfour, Guatemala,
Rwanda. Il en manque quelques-uns, comme le massacre systématique des indigènes
par les Espagnols, le stalinisme et les massacres américains au Vietnam et en
Irak. Choix politique ou manque d’espace?
La suite est un plaidoyer pour la tolérance. Devra-t-elle un
jour être déplacée pour ajouter les Trumperies?
On visite ensuite ce qui reste d’une commande passée par un certain Herman Cortés. Non ce n’est pas un général allemand. L’église initiale (1524), berceau de l’évangélisation sud-américaine, s’est enfoncée dans le sol et l’église actuelle date de 1710. Naturellement la Réforme a diminué de beaucoup l’immense complexe religieux de l’époque coloniale. Il reste quand même un modeste temple.
On termine par une rue piétonnière (Régina), tout près du
centre, mais qui est beaucoup plus pauvre à 5-6 rues de là. Quand même quelques
petites églises.
Retour comme des pros par le métro, après une semaine on
commence à être de bons ‘’chilangos’’.
Photos
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