Quand on la divise en morceaux, Mexico passe d’une ville
gigantesque qui fait peur, à une foule de beaux petits quartiers, agréables un
par un.
Malgré les dires du Routard, qu’il n’y a pas de métro proche
de Coyoacan et de San Angel, la station M.A de Quevedo donne facilement accès aux
deux quartiers.
Après avoir traversé un beau parc, où on retrouve un beau
monument, on atteint l’avenue Insurgentes. On réalise par les marchands de
chars que l’on ne se dirige pas vers un des quartiers les plus pauvres de la
ville : Porsche, Mimi, BMW.
Le couvent de San Angel fut fondé par les Carmélites en 1616
pour préparer les moines au sacerdoce. L’aspect premier est austère, reflet de
la stricte réforme de l’ordre. Avec le temps s’ajouta d’autres éléments plus
riches comme des lavabos en céramiques, une sacristie au plafond richement
décoré et une petite chapelle avec son magnifique retable baroque.
Dans la crypte, 12 cadavres momifiés nous accueillent. Saisissant!
En 1861, la Loi de la Réforme obligea la communauté à
quitter le couvent qui tomba en décrépitude. En 1921, on y créa un modeste musée
qui est aujourd’hui un bel exemple de restauration : Le Museo de el
Carmen.
À la sortie on rencontre un aqueduc et un musée d’art. On y
rencontre un couple de Mexicain de Querétaro.
On poursuit vers la Plaza San Jacinto , cœur du quartier San Angel, ce n’est vraiment pas l’endroit pour les achats à 10 pesos. Dans deux églises du quartier on pense d’abord assister à un mariage, mais il n’y a pas de marié? On y célèbre en grandes pompes, le 15e anniversaire d’une fille. C’est une fête familiale de la plus haute importance
On revient sous une fine pluie en croisant quelques restaurants témoignant de la richesse du quartier.
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