P’tit dimanche. On se rend vite compte qu’en ce jour la ville est
envahie de touristes. C’est vrai qu’à deux heures de route d’ici, il y a une
petite ville d’à peine 20 millions de personnes.
On repasse devant le Théâtre Principal inauguré par Juarez en 1862 et
par le Barrio del Artista. Puis on visite une autre petite résidence de la
classe moyenne du XIX, modestement meublée avec rien d’autre que le strict
essentiel. Dans une ville où les églises se font rarissimes, il faut bien avoir
sa chapelle privée. Je prendrais cependant quelques meubles, le bureau entre
autres.
La Casa del Alfenique, qui signifie sucre d’orge, aurait été construite
pour séduire la fiancée d’un homme. Au premier piso, où vivait les serviteurs,
une exposition de céramique, de vêtements et de la gastronomie poblano. Au
deuxième les appartements de la famille Quand je parle de classe moyenne, c’est
évidemment de la classe moyenne espagnole dont je parle. Rien de comparable
avec la richesse exubérante de l’évêque ou la condition des créoles. Sans
parler des indigènes qui ne comptaient pas plus qu’aujourd’hui pour établir le
niveau de vie moyen.
Petit arrêt au Puente de Bubas, qui en 1862, servait pour rejoindre
l’hôpital de ceux qui souffrait de la maladie des français. Maintenant sous
terre, l’endroit dégage malheureusement une odeur qui en coupe le charme.
Comme c’est dimanche en carême, il faut bien écouter un sermon. C’est
celui dans l’Iglesia de la Luz qu’on entend. C’est long, mais ça sert de cours
d’espagnol. Pour entendre la ‘’palabra de dios’’: jeûner, fermer télévision,
cellulaire et internet. Mais attention, El Diablo veille et viendra vous
tenter. En tout cas, c’est ce que j’ai compris.
Ensuite on passe par le ‘’barrio e iglesia de Analco ‘’ où se tient une
‘’tianguis’’. On ne reconnait pas l’avenue de grand-papa, la ‘’callejon de Los
Sapos, déborde d’antiquaires.
Le ballet incessant des autobus de touristes autour du Zocalo et la
foule sur la calle 5 de Mayo, sont d’autres particularités de cette journée.
Photos
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