Trafic de Mexico 11h!! |
Paseo de la Emperatri |
L'époque du dictateur Diaz |
Depuis des siècles le Bosque de Chapultepec attire les nobles défenseurs de la classe moyenne qui aiment venir se relaxer dans ce qui est aujourd’hui le poumon vert de Mexico.
On pense que Moctezuma 11 y aurait eu une résidence. C’est
en 1785 qu’un vice-roi entreprit la construction d’un Castillo sur la colline.
Jamais terminé l’endroit fut transformé en collège militaire. Il entra dans la
triste histoire du Mexique le 13 septembre 1847 quand la petite garnison,
presque des enfants, résista héroïquement aux troupes d’invasion américaine.
En 1864, s’y installa Maximilien de Habsbourg après avoir
été sacré empereur du Mexique à Trieste en Italie. Faut comprendre que quand on
sort avec la prima (cousine) de la reine Victoria il est nécessaire de lui
offrir un minimum de confort.
Plus tard c’est Porfirio Diaz qui vint y passer les chaudes
journées d’été. Encore là comment reprocher à un homme ayant consacré 34 ans de
sa vie au service des siens (1876-1910), quelques meubles et aménagements de
bon gout. Il faut bien assurer la Grandeur de son pays.
La visite commence par le garage où on retrouve les chars,
pardon, les carrosses impériaux et présidentiels. Encore là rien d’extravagant,
comme les coccinelles n’avaient pas encore envahies le Mexique, Maximilien fit
venir son véhicule d’Italie.
La modeste demeure, joliment meublée il est vrai, est
agrémentée d’un petit jardin sur le toit, de belles verrières et d’un balcon
avec vue sur l’avenue Reforma qui s’appelait ‘’paseo de la Emperatri’’avant
c’est drôles d’idées de réformes sous Francisco I Madero (1910-1913).
La visite se poursuit avec le ‘’Museo National de Historia’’. On y passe rapidement et je reviendrai éventuellement avec mon histoire du Mexique, ses bons et ses méchants.
On prend le paseo de la Reforma, qui passe au cœur du boisé
de Chapultepec quand on comprend d’où vient ce nom. Une nuée d’immenses
sauterelles nous assaillent. Puis quand elles nous quittent, ce sont d’immenses
photos sur l’histoire mexicaine et des œuvres de Salvator Dali qui bordent
notre chemin.
On atteint finalement et enfin le quartier Polanco, on se
penserait à Outremont ma chère. Comme on ne trouve pas la rue Bernard, on se
rabat sur les ‘’Campos Eliseos’’ où se paye une bonne bouffe au ‘’Cebicheria
Agua y Sal’’.
On revient de ce modeste quartier de la classe moyenne par
le métro. C’est drôle mais la faune et la flore nous semblent différentes entre
les rues de Polanco et les ‘’andenas’’ de la station Hidalgo. (Quais de métro
toujours hyper-bondés). C’est pourtant le même pays.
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