jeudi 31 janvier 2013

Trujillo, Huanchaco, les 29-30-31 janvier


Balade de 10 heures dans un bus très confortable, mais 10 heures quand on en prévoit 8, c’est long. Le pire c’est de sortir de Lima, 2 heures de trafic insoutenable, ensuite c’est la traversée du désert, sans jeu de mots, enfin on arrive au terminus de Trujillo et on saute dans un taxi pour notre hôtel à Huanchaco.



Petite station balnéaire sur le bord du Pacifique, en se promenant on voit d’un côté des restos, des hôtels et des boutiques de surf, de l’autre c’est l’océan qui nous berce de sa musique toute la nuit.


Trujillo
Malgré sa réputation de ville coupe-gorges, Trujillo se découvre agréablement et sans aucun problème. On se balade quelques heures dans les rues de la veille cité coloniale autour d’une très belle plaza de Armas. Entre les églises et de superbes maisons coloniales qui décorent notre parcours, on se souviendra particulièrement de trois arrêts : la maison où vécu un certain Bolivar, si on regarde la hauteur des plafonds, ce devait être un grand homme dans un sens ou l’autre, ensuite on prend un café dans l’ancienne maison de Gaspar Ramirez, il la donna à sa fille et elle tomba finalement aux mains des Jésuites en échange de messes pour les fidèles défunts de la famille.

Dans la maison coloniale
La maison fut transformée en cloitre pour les religieuses, aujourd’hui c’est un sympathique café. Dernier arrêt dans un musée du jouet, je rajeunie de 60 ans et revoit mon grand frère jouer avec un train Lionel, un jeu de mécano et un gramophone Victor.



Le retour en minibus du peuple est une expérience en soi, une course incessante contre la montre pour être en temps aux divers points de contrôle tout en embarquant le plus de monde possible grâce à un rabatteur qui active la circulation autant celle des passagers que celle du chauffeur.

Photos 31 janvier au 2 février

1 commentaire:

Lise Do a dit…

Trujillo, ça ressemble au mot truands...Ville coloniale, café colonial, et chapeau colonial pour Richard: très "concept", comme disait un ancien collègue de travail porté sur le design ! Un jeu de mécano, chouette, moi aussi à 13 ans, j'ai joué avec celui que mon père avait. Il y avait un moteur qu'on remontait comme une montre ou un cadran, pour faire actionner les constructions à engrenage. Je me souviens encore où il serrait la boîte de bois qui contenait tous les morceaux: dans le garde-robe de son bureau,sous le salon, dans la cave de la rue Grande-Allée.