Réveil brutal
par le capitaine tôt le matin, nous sommes en vue du Cap Horn et tous les
photographes doivent prendre position sur un pont balayé par un vent glacial.
Grâce au secours du pilote chilien embarqué pour ce dangereux passage, nous
survivons au passage autour du dangereux cap et reprenons la haute mer dans
l’Atlantique Sud.
C’est en début
d’après-midi, plus exactement à 1h57 pm que le destin frappe et que nous passons
proche de rejoindre la longue liste des marins qui ont péris dans ces eaux
glaciales.
Une tempête,
non; un iceberg, non; des pirates, non; une panne de moteur, non; pire que tout
ça, la catastrophe inimaginable, un désastre, la totale. La situation est pire
que sur le Titanic et les minutes s’écoulent rapidement avant la fin
inéluctable.
MAYDAY,
MAYDAY, MAYDAY.
À l’instar des
pompiers de Rio qui perdent les tuyaux et la grande échelle, ils ont perdu les
planchettes ; les planchettes il nous les faut: heureusement que nous ne
sommes pas sur un bateau Costa. Nous poursuivons donc notre chemin toute la
nuit pour établir demain, si le temps le permet, une tête de pont sur les Islas
Malvidas.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire