jeudi 30 janvier 2014

En mer, le 25 janvier


Réveil brutal par le capitaine tôt le matin, nous sommes en vue du Cap Horn et tous les photographes doivent prendre position sur un pont balayé par un vent glacial. Grâce au secours du pilote chilien embarqué pour ce dangereux passage, nous survivons au passage autour du dangereux cap et reprenons la haute mer dans l’Atlantique Sud.
C’est en début d’après-midi, plus exactement à 1h57 pm  que le destin frappe et que nous passons proche de rejoindre la longue liste des marins qui ont péris dans ces eaux glaciales.
Une tempête, non; un iceberg, non; des pirates, non; une panne de moteur, non; pire que tout ça, la catastrophe inimaginable, un désastre, la totale. La situation est pire que sur le Titanic et les minutes s’écoulent rapidement avant la fin inéluctable.
MAYDAY, MAYDAY, MAYDAY.
À l’instar des pompiers de Rio qui perdent les tuyaux et la grande échelle, ils ont perdu les planchettes ; les planchettes il nous les faut: heureusement que nous ne sommes pas sur un bateau Costa. Nous poursuivons donc notre chemin toute la nuit pour établir demain, si le temps le permet, une tête de pont sur les Islas Malvidas. 

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