Toute la
journée on cherche le port d’où notre navire de croisière doit partir samedi,
on est probablement à moins de 15 minutes de marche mais il semble y avoir une
confusion bien organisée sur l’endroit où on doit se rendre pour l’embarquement,
si on ne trouve pas, on revient chez nous. Nous avons au moins un indice, il
devrait être près de la mer.
On se brûle le
cœur pour aller visiter le «Museo a ciero abierto» juste d’autres graffitis et
fresques murales.
En dinant on voit des peintres essayer de couvrir de peinture
les nombreux graffitis sur les murs, c’est comme essayer de vider l’océan dans
le trou que l’on creuse sur la plage. Comme ouvrage mal fait, on peut
difficilement trouver pire, faudrait pas que le beau-frère de Françoise vienne
inspecter ça.
Ici il y a
trois cimetières adjacents l’un l’autre, dans le premier on se recueille sur la
dépouille de Victor Beaudoin décédé le 27 février 1895, il faisait partie de la
Société Française de secours mutuel.
Dans le second, qui s’appelle «Cimetière
des dissidents» la grande majorité des pierres tombales sont en anglais ou
allemands, officiellement ce lieu n’existe pas. Aurons-nous un jour au Québec
des cimetières inexistants pour ceux qui s’opposent à la charte de la laïcité.
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