jeudi 30 janvier 2014

Isla Malvinas, le 26 janvier

3 civils sont morts sur l'ile pendant le conflit (par des Anglais) au mauvais endroit au mauvais moment
Dès 7 heures le capitaine réveille les troupes qui ont mission de débarquer aujourd’hui; Françoise prend sa Cannon et après s’être ravitaillés on descend sur le pont de rassemblement. Les braves sont avertis, la résistance sera féroce et ce ne sera pas un pique-nique de rejoindre Port Stanley. Les premiers commandos embarquent sur les péniches de débarquement vers 8h15, combien reviendront? Peu avant 9h00 c’est notre tour, Françoise pense un instant à déserter, mais elle prend son courage et sa Gravol et on embarque avec une dernière pensée pour nos enfants et petits-enfants.
La résistance des éléments est imperceptible, nous attendent t’ils sur la plage? On débarque un pied, puis l’autre et nous fonçons sur Ross Road en direction de la Maison du Gouverneur; c’est là que les premières rafales nous atteignent. Heureusement on trouve refuge dans la Maison du Christ (Christchurch cathedral) le temps de rassembler nos forces. À voir les monuments et les épaves datant de 1914 on réalise qu’il n’y en aura pas de facile, puis elle a la chance d’envoyer un mot, un dernier mot qui passera par Londres avant de revenir dans le Nouveau Monde. On atteint enfin notre objectif, le Britannia House Museum, sain et sauf, on ne rapporte aucune perte du coté de 3000 envahisseurs, même pas d’engelures car un beau soleil pointe vers midi.
Dès le premier pied sur l’île on voit bien que nous sommes en Grande Bretagne, tout est propre et très British. Le nationalisme des habitants se voit partout, l’Union Jack est plus présent ici que le Fleurdelisé en pleine campagne référendaire et le souvenir du conflit de 1982 est très présent.
À qui appartient ces îles balayées par le vent, aux albatros, aux pingouins et aux moutons, çà c’est sur: chacun possède de bons arguments, ici les habitants ce sont toujours battus pour le roi et l’empire et il sera dur pour le PQ d’obtenir un meilleur résultat que 99,8% lors d’un référendum sur l’autodétermination. Mais «Las Islas Maldivas sont Argentinas», une bulle papale du XV siècle en est la base juridique incontestable.

Musée

Port Stanley


2 commentaires:

Lise Do a dit…

La totale pour l'effet British ! Maisons, clôtures, cabines téléphoniques, espaces verdoyants, look 'clean cut',ne manque qu'une voiture sur la route avec la conduite à gauche...

Lise Do a dit…

Ah! J'oubliais, aux Iles Malouines, y'a aussi le drapeau, les allées rectilignes, les vivaces et les annuelles typiques du pays de notre Reine préférée...