3 civils sont morts sur l'ile pendant le conflit (par des Anglais) au mauvais endroit au mauvais moment |
Dès 7 heures
le capitaine réveille les troupes qui ont mission de débarquer aujourd’hui;
Françoise prend sa Cannon et après s’être ravitaillés on descend sur le pont de
rassemblement. Les braves sont avertis, la résistance sera féroce et ce ne sera
pas un pique-nique de rejoindre Port Stanley. Les premiers commandos embarquent
sur les péniches de débarquement vers 8h15, combien reviendront? Peu avant 9h00
c’est notre tour, Françoise pense un instant à déserter, mais elle prend son courage
et sa Gravol et on embarque avec une dernière pensée pour nos enfants et
petits-enfants.
La résistance
des éléments est imperceptible, nous attendent t’ils sur la plage? On débarque
un pied, puis l’autre et nous fonçons sur Ross Road en direction de la Maison
du Gouverneur; c’est là que les premières rafales nous atteignent. Heureusement
on trouve refuge dans la Maison du Christ (Christchurch cathedral) le temps de
rassembler nos forces. À voir les monuments et les épaves datant de 1914 on
réalise qu’il n’y en aura pas de facile, puis elle a la chance d’envoyer un
mot, un dernier mot qui passera par Londres avant de revenir dans le Nouveau
Monde. On atteint enfin notre objectif, le Britannia House Museum, sain et
sauf, on ne rapporte aucune perte du coté de 3000 envahisseurs, même pas
d’engelures car un beau soleil pointe vers midi.
Dès le premier
pied sur l’île on voit bien que nous sommes en Grande Bretagne, tout est propre
et très British. Le nationalisme des habitants se voit partout, l’Union Jack est
plus présent ici que le Fleurdelisé en pleine campagne référendaire et le
souvenir du conflit de 1982 est très présent.
À qui appartient ces îles balayées par le vent, aux albatros, aux
pingouins et aux moutons, çà c’est sur: chacun possède de bons arguments, ici
les habitants ce sont toujours battus pour le roi et l’empire et il sera dur
pour le PQ d’obtenir un meilleur résultat que 99,8% lors d’un référendum sur
l’autodétermination. Mais «Las Islas Maldivas sont Argentinas», une bulle
papale du XV siècle en est la base juridique incontestable.Musée
Port Stanley
2 commentaires:
La totale pour l'effet British ! Maisons, clôtures, cabines téléphoniques, espaces verdoyants, look 'clean cut',ne manque qu'une voiture sur la route avec la conduite à gauche...
Ah! J'oubliais, aux Iles Malouines, y'a aussi le drapeau, les allées rectilignes, les vivaces et les annuelles typiques du pays de notre Reine préférée...
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