Nous sommes au
cœur de l’été austral, et par une belle journée ensoleillé la faune locale
s’habille comme lors d’une belle journée de novembre, pas surprenant nous
sommes à la porte de l’Antarctique à environ 1000 km d’ici, d’ailleurs plus de
62% du territoire chilien est en Antarctique.
Au premier
coup d’œil on voit bien que cette ville fut jadis prospère et qu’elle est
encore bien portante. Au début ce sont tous les navires contournant le Cap Horn
qui s’y arrêtaient, puis ce sont les moutons qui ont assurés sa prospérité, les
touristes et le pétrole sont les éléments du dernier boum économique.
La ville
fondée en 1848 comprend 25% de sa population d’origine croate. Parmi les
visiteurs du passé, le Dr. Baptiste Charcot à bord du «Pourquoi pas».
Après une
visite de la place centrale, on se rend au cimetière ou repose entre
autres Mme Sara Braun dans son dernier
palace, on visite ensuite sa résidence antérieure bâtie en 1895. À regarder la
maison et le portrait de la veuve de M. Jose Nogueira, elle devait être des
plus populaires. Sa voisine, la veuve du roi de la Patagonie, Don Jose Merendez
devait elle aussi faire partie de la belle société
australe.
Le premier
touriste européen en 1520 s’appelait Magellan, suivi entre autres de Francis
Drake en 1578. Si c’est deux-là ont fait le tour du Cap, beaucoup de navires
ont fait naufrage dans le détroit de Magellan. Dans deux jours on connaîtra
notre sort.
Françoise
trouve dans le Musée maritime, tout l’équipement requis pour une petite plongée
mais elle craint la température de l’eau qui convient plus aux pingouins.
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