Au temps béni des colonies,
le Camino Real allait de Mexico jusqu’à Santa-Fe, qui était alors, comme dirait
la mairesse, en territoire non cédé. On en parcourt un bout, de Durango à Aguascalientes,
un bon sept heures de bus en faisant la-run à lait, d’une petite ville à l’autre.
Paysage très sec et assez pauvre. En dehors des centres historiques, le Mexique
demeure un pays pauvre, pollution moderne, sacs de plastique et carcasses
automobiles abondent.
Premier coup d’œil, vraiment bien. Le soir c’est une grande
manifestation sur la place, pas celle des partisans de Pancho Villa, mais celle
des femmes qui se préparent à la grève générale lundi. Je ne sais pas comment
les machos mexicains survivront, au temps béni on n’aurait pas vu ça.
José Luis Cuevas |
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