Comme Boca a gagné le Superclásico 2-0 contre River, comme les Canadiens vont bien et que les Alouettes s’en vont à la Coupe Grey, parlons sport et rendons hommage au plus grand des philosophes québécois : Claude Ruel.
Y a-t-il quelqu’un d’aussi brillant que l’ancien coach du Canadien pour avoir déclaré :
« Il n’y en aura pas de facile. »
Poutine est d’accord, lui qui pensait prendre l’Ukraine en trois jours.
Trump est d’accord, quand il voit les victoires démocrates (mais il ne le dira pas).
Legault est d’accord, quand il doit à la fois soutenir son ministre Dubé et trouver une sortie de crise avec les médecins.
Carney est d’accord, face au fiasco du gouvernement Trudeau et à l’impossibilité de négocier avec Trump.
Poilievre est d’accord, quand il voit la grogne de ses députés.
PSPP est d’accord, quand il pense au prochain référendum.
Et nous aussi, on est d’accord :
Quand on met plus d’une heure à réserver des billets de bus pour Buenos Aires à cause d’un bug informatique de l’agence (hier).
Quand Françoise essaie de réserver un hôtel ou un appartement convenable à prix abordable pour la semaine prochaine.
Quand elle trouve enfin… et que c’est annulé.
Quand il faut comprendre comment fonctionne un poêle trop moderne.
Quand on tente d’ouvrir une bouteille de vin sans bon tire-bouchon.
Quand il faut ouvrir les portes avec le système moyenâgeux des clés argentines.
Quand on espère manger vers trois heures de l’après-midi à Posadas.
Non, il n’y en aura pas de facile. Mais la vie est belle.
On n’a vraiment pas de problèmes quand on pense à ce que ces femmes ont traversé.
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