lundi 27 février 2017

Quiroga, Tzintzuntzan, Janitzio, Patzcuaro, le 27 février


Nous sortons de la ville pour prendre la route de Don Vasco. Au XVI cet avocat devenu prêtre réalisa pour un temps son utopie de convertir les indiens sans les exploiter, en se basant sur leur culture et leur talent artisanal. C’est autour du lac Patzcuaro qu’il bâtit son petit empire spirituel.
En chemin on rencontre la Catrina mélange de Sainte Catherine et de bonhomme sept heures. Un cadavre endimanché serait une bonne description.
Premier arrêt dans un petit village, Quiroga, pour faire du shopping. De notre côté on visite l’église locale

Site de la première messe
Pour trouver un mari on laisse une note sur la statue
La statue qui ne cesse de grandir!!!
On va prier les statues et on tombe enceinte, après la naissance on amène des jouets...

Ensuite on visite le site de Tzintzuntzan. Site religieux où la foi des incrédules est mise à dure épreuve. Ce serait le site de la première messe en Amérique, la statue du christ dans son cercueil ne cesse d’allonger et les deux larrons sont bien en évidence dans l’église.


Puis petit tour de bateau pour rejoindre l’île de Janitzio et grimper au sommet d’une petite colline.

De 1930, ça prend 2 ans à faire, peinture (un insecte + citron ou urine de vache ou etc..)
  
On visite avec 4 femmes de Mexico 

Puis petit tour de bateau pour rejoindre l’île de Janitzio et grimper au sommet d’une petite colline.
On termine avec la jolie ville de Patzcuaro, son beau grand parc et ses boutiques d’art de grande qualité.


Dans le centre-ville toutes les maisons sont peintes rouge et blanc, en rappel aux couleurs portés par Don Vasco.

Même El Papa est venu ici, c’est peu dire.

Ici c'est la cour des miracles on guérit tout avec presque rien

dimanche 26 février 2017

Morelia, le 26 février


Dimanche matin c’est sûr que la visite de la cathédrale bâtie entre1660 et 1744 doit se faire discrète. De toute façon même si l’intérieur est beau, c’est surtout sa façade qui en impose.
Tout près l’église de San-Augustin date du XVI, le couvent adjacent est maintenant un petit marché où les femmes indiennes viennent vendre leur artisanat. Elles peuvent faire sept heures de route pour venir la fin de semaine écouler leurs produits.


On jette un coup d’œil sur le Colegio de San Nicolas de Hidalgo fondé en 1580, c’est le site de la première université en terre d’Amérique. Ensuite on visite le Palacio Clavijero, un des monuments architecturaux les plus imposants de la ville. À l’origine c’était un collège Jésuite.

On poursuit avec le temple de l’ex couvent Santa Rosa qui est d’une richesse inouïe. En cherchant l’office de tourisme, on tombe sur le Palacio de Gobierno. Ancien séminaire c’est actuellement le siège du pouvoir exécutif de l’état. Très belles grandes murales sur l’histoire du pays.
Toute l’architecture du centre-ville est imposante, on ne peut tout voir.

samedi 25 février 2017

Morelia, le 25 février


Deux petits cours d’espagnol avant de quitter Guanajuato. Hier soir le concert était précédé d’une conférence sur la musique par le chef d’orchestre. Aujourd’hui une présentation et une dégustation sur les cafés de Starbucks.

Au XVIe la ville de Vallalodid fut peuplée par une cinquantaine de familles de nobles espagnols. Le nom fut changé pour Morelia en 1828.
Première impression très bonne, surtout après un autre excellent repas, cette fois chez Lu. Samedi soir animé devant la cathédrale, on poursuit demain.

vendredi 24 février 2017

Guanajuato, le 24 février

Grande marche au nord de la ville, dans les collines où se trouvent encore des industries minières. On atteint d’abord la mine de Cata, beaucoup de vieilles pierres mais aussi une usine plus moderne qui laisse penser qu’elle est toujours en opération. On continue longuement jusqu’à la mine de Rayas qui doit son nom à celui qui l’a découverte en 1550. C’est la première mine de Guanajuato et elle est considérée comme une des plus grandes du monde. Le bâtiment extérieur est imposant.

Ce n'est pas un sens unique!!
On revient en coupant à travers vers le centre-en ville par une route étroite, abrupte avec passablement de circulation. Assez spécial, on est très loin de la cinquième avenue de Playa del Carmen.

En soirée concert au théâtre Juarez, cadeau du dictateur Porfirio Diaz en 1903. En première partie, des œuvres de Edward Elgar avec la mezzo-soprano Carla Lopez Speziale. Suivi de la symphonie Romantique d’Anton Bruckner. La salle est presque pleine avec beaucoup de gringos.

Photos

jeudi 23 février 2017

Guanajuato, le 23 février


Signe des temps(?), on prend le funiculaire pour monter la colline de 76 mètres qui se rend au Pipila. En montant et de là on a une vue panoramique spectaculaire sur toute la ville et les collines environnantes. Le monument du Pipila, surnom de Juan José de los Reyes Martinez, un héros de la guerre d’indépendance est la seule attraction du coin alors on redescend, à pied cette fois.
On tombe alors sur El Calleon del Beso, petite rue hyper étroite qui est le site d’une belle légende. Les deux balcons séparés de seulement 68 cm auraient servi à deux amants pour s’embrasser sans l’accord du paternel. L’histoire finit mal, mais la légende perdure.
On pensait prendre un café du Chiapas dans une belle pièce donnant sur le Jardin de la Union, mais on doit aller les acheter dans un discret Starbucks à deux portes de là.


On visite le musée Iconographique de Don Quijote. Plus de 800 portraits, dessins, sculptures rappellent le personnage le plus célèbre de la littérature espagnole (avant le Che. Je ne connais malheureusement pas ce personnage, mais à voir les œuvres, si Rodrigue avait du cœur, lui semble avoir eu du pique. (Lances et épées).


On mange dans l’ancienne fonderie d’argent et d’or qui approvisionnait la casa de la moneda. Les mexicains aiment la musique, un orchestre jouait dans le kiosque au milieu du Jardin Union en début de soirée, et vers 11h15, les Callejoneadas passaient devant la fenêtre de notre chambre. Et c’est sans compter le concert de cloches le matin.

Photos