lundi 6 février 2017

Guadalajara, le 6 février

En partant de Puerto Vallerta nous avons voyagé (blablacar) avec un professeur de l’université de Strasbourg originaire de Guadalajara. 

Son arrière grand-père élevait des mules qui se retrouvèrent à porter des sacs d’or appartenant (!) au célèbre révolutionnaire Pancho Villa (1878-1923). Lors d’une escarmouche, les mules prirent peur et d’instinct se réfugièrent chez elles, tout juste en face de la cathédrale. L’homme cacha le trésor dans le sol avant d’être pris par les troupes révolutionnaires. Tête de cochon, il refusa de dire un mot sur les sacs d’or et fut finalement libéré. L’or y resta jusqu’à qu’il sente sa mort venir et il se confessa à un prêtre. En désaccord avec ses enfants il ne voulait pas leur léguer le trésor, préférant le donner à l’église. Le prêtre étant d’avis contraire; pendant des décennies, l’or resta là, même si une de ses filles soupçonnait sa présence. 

Finalement, ce n’est qu’au cours de travaux en face de la cathédrale que le trésor fut découvert. Le gouvernement statua qu’il s’agissait d’artéfacts historiques et qu’il lui revenait. La famille n’en toucha pas un seul peso. Belle histoire.


Autre marche aujourd’hui, si nous recevons une indulgence plénière pour toutes les églises vues et visitées, notre ciel est gagné. 

Le tout est surveillé!!!



En ce jour férié (fête de la Constitution, dimanche le 5 février) il y a encore une manifestation. Au théâtre Degollado se tenait un rassemblement du Mexique veston-cravate, de l’autre côté des barricades le petit peuple les chahutant. Entre les deux les robocops. Trump n’a pas besoin de faire son Mur, le Mexique est déjà divisé.

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