Le dimanche est un jour sans auto sur la rue Juarez (1806-1872, le seul président du Mexique d'origine indigène) |
Dès notre arrivée
sur la plazza De la Liberacion on se rend compte que c’est une journée spéciale.
La présence policière est imposante, barricades, robocops et camions
mitrailleurs. On se renseigne et par deux fois on nous dit que c’est pour
protéger les édifices!!!
Après avoir acheté
nos billets pour un concert au théâtre Degollado, on contourne un bloc en
visitant l’église Santa Maria de Garcia, sa première pierre fut posée en 1661. En
revenant vers la plazza on entend une harangue antigouvernementale, une manif
se prépare et des marcheurs s’en viennent. Avant d’être pris entre la police et
les manifestants on entre dans le théâtre.
L’orchestre
philharmonique de Jalisco présente un concerto et une partie de l’opéra Porgy
and Bess de George Gershwin. Le tout sous la direction du chef montréalais
Marco Parisotto et avec la superbe performance du pianiste Conrad Tato. À notre
sortie tout est terminé apparemment sans casses. En soirée le Mexique semble
branché sur le SuperBowl. Comme le disait
l’ex dictateur Porfirio Diaz : Pobre Mexico, tan lejos de Dios y tan cerca
de los Estados Unidos.
Demain notre dernière
journée ici et on révèle le secret du trésor.
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