On
commence notre exploration de la ville fondée par les conquistadors en 1546
attirés par l’argent. Le temple de Santo Domingo fut construit par les Jésuites
entre 1746 et 1749, il est unique dans la ville pour la conservation de huit
merveilleux retables dorés. La façade de style baroque est belle et sobre.
Après l’expulsion des Jésuite en 1767, le temple resta fermé 19 ans puis cédé
aux Dominicains
Le séminaire
adjacent servi un temps de prison, puis un riche mécène, Pedro Coronel le
transforma en musée. Une superbe bibliothèque de 20, 000 livres est
impressionnante. Le plus vieux de la collection date de 1509, on y retrouve une
histoire du Mexique écrite à la main de 1822 et également plusieurs ouvrages en
français. La ville était à son âge d’argent la deuxième la plus peuplée du
Nouveau-monde.
Dans le reste de l’immense musée des sculptures du fondateur
mais aussi des peintures de Picasso, Goya et tant d’autres. S’ajoute une
collection de statuettes et d’objets de partout dans le monde. Inde, Japon,
Grèce, etc. Si très intéressant il fait froid dans le musée comme dans tous les
édifices de pierre.
On poursuit au
musée Zacatecano qui retrace l’histoire de la ville et aussi celle de la
fabrication des pièces de monnaie; le musée occupant les lieux de l’ancienne
Casa de la Moneda.
En après-midi on se
dirige vers l’acueducto El Cubo construit à la fin du XVIII qui achemina le
liquide plus précieux que l’argent jusqu’en 1910. On cherche et entrevoit
peut-être les restes de l’ex Plaza de Toros San Pedro. On ne le savait pas mais
le luxueux hôtel sur l’emplacement le cache dans son enceinte.
Il faut bien gagner
nos indulgences, alors on grimpe vers le temple de Fatima (1950-2000) qui est
un bel exemple de l’architecture religieuse moderne de la ville.
En allant prendre
un café sur la place de l’ex temple de Saint-Augustin, on tombe sur un
orchestre d’étudiants. De vieux couples mexicains en profitent pour danser.
Autre bon repas à
la Traviata di Verdi.
1 commentaire:
Toujours très fascinée par la richesse architecturale et picturale de ces pays occidentaux pourtant "découverts" à peu près en même temps que le Canada ! Sûrement qu'au nord, les longs hivers et les courts étés dédiés à la culture aux champs ont restreint de beaucoup de telles créations ?
Au sud, la vénération religieuse et institutionnelle avait probablement bien d'autres moyens, en plus, pour ériger ces constructions. Certaines au désavantage de leur population ?
Très belles photos, de jour comme de soir, Françoise ! Et on continue d'apprendre avec notre fidèle guide privé, Richard.
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