Avec le vertige, les singes et les pieds nus, j'arrête là! |
Mais on commence notre
journée par le site de Mihintale, ici on est encore en pays cingalais et bouddhistes.
Site religieux avec un énorme stupa au sommet d’une colline, il remonte à
environ 200 ans av. JC. Un escalier de 1843 marches conduit au sommet dans un
paysage enchanteur, on grimpe entre les arbres fleuris. Il est aussi possible
de réduire la montée aux 500 dernières en perdant un peu du coup d’œil mais en
sauvant beaucoup d’énergie.
Après on emprunte la
mythique A-9. Rapidement on passe à travers une zone très peu peuplée où aucun
service n’était disponible pendant la guerre. (1981-2009), pas d’électricité,
pas de téléphone, peu de nourriture ni d’eau potable, la région étant
dépendante de l’eau de pluie pour ses besoins.
Puis graduellement on
entre en territoire tamoule, la langue tamile passe en haut des affiches et
l’habillement ressemble de plus en plus au Tamil Nadu, reste que nulle part on
ne verra pas l’accumulation de déchets si caractéristique de l’Inde. Au village
où on s’arrête pour le lunch, ils vénèrent un dieu à six têtes et douze, bras.
Sans être omniprésent
les signes du récent conflit sont de plus en plus présents. Un vieux tank
détruit, beaucoup de camps militaires, un immense réservoir d’eau couché sur le
côté ; tout le long on longe la nouvelle voie de chemin de fer qui rejoint
Jaffna.
En 2009, les terroristes ont fait sauter le réservoir d'eau |
Puis on arrive à Elephant Pass, une étroite bande de terre qui relie la péninsule au cœur du pays, comme Jaffna était au cœur de l’insurrection tamoule, son contrôle était stratégiquement critique. En 1991 une base de l’armée fut attaquée par des terroristes, un mémorial le rappelle. Je reviendrai avec cette histoire demain matin.
Puis en entrant dans Jaffna on croise une vieille église datant de la période hollandaise qui fut détruite par l’armée cingalaise.
Mais la guerre est finie et, on termine l’après-midi à la piscine.
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