Les légendes et les
archéologues ne s’entendent pas sur les origines des vestiges que l’on trouve
au sommet du rocher de Sigiriya, palais royal ou monastère. Voici une nouvelle
version :
Il y avait une fois,
il y a plus de 1 500 ans, un jeune playboy du nom de Kassapa qui après une
grosse chicane de famille, partit y établir ses pénates pour avoir la grosse
paix. Comme il aimait faire la fête, il invitait de jeunes hommes cinghalais à
monter le rejoindre, seuls les plus en forme venaient, les ascenseurs faisant
souvent défaut et les éléphants incapables de grimper au sommet.
Il faut compter 1200 marches pour atteindre le sommet |
Il fit construire un
gros complexe hôtelier et une belle piscine au sommet. Pour passer, petits
fours, canapés et champagne il fit venir des hôtesses, les mauvaises langues
disent même qu’elles venaient du Tamil Nadu en Inde du Sud. On dit qu’elles
atteignaient le sommet en passant par la bouche d’un lion.
À la sortie du musée de Sigiriya, reproduction des fresques que l'on peut voir sur la montagne (interdit de photos depuis quelques mois) |
Une fois par mois, le
jour de la pleine lune, il en choisissait une et demandait à un artiste de la
dessinée sur le mur d’une caverne à mi-hauteur du rocher. Pendant une
quarantaine d’années, il publia ainsi ses fantasmes et fit écrire des articles
plus sérieux dans un enduit apposé à un mur de trois mètres de haut. (De cette
collection de 500 portraits, il en reste une vingtaine).
En bas du rocher
vivait des moines bouddhistes, certains jeunes n’ayant pas encore complètement
assimilé les enneigements du Bouddha, dont la nécessaire renonciation et élimination
des désirs, sculptèrent un chemin dans le roc pour, disaient-ils, pouvoir lire
les articles écrits sur la paroi du mur.
Jamais ils ne
regardaient les peintures, jamais. Les grands prêtres mirent un énorme cobra où
le chemin commençait mais les jeunes le firent danser et il sa changea en
pierre.
Si l’ascension du
rocher de lion, demande de l’énergie, ce n’est rien à côté de celle du
Pidurangala Cave and Rock Temple que Françoise fit en fin d’après-midi. Là on
ne parle plus de marches mais d’escalade. Même Bouddha est mort rendu en haut.
Richard décide que c'est assez |
C'est de plus en plus difficile |
Il n'y a plus de marche, on doit escalader |
1 commentaire:
Visiter ces contrées, c'est vraiment vérifier notre condition physique, psychique et spirituelle, aucun doute là-dessus ! À chaque détour du trajet, tout semble hors de l'ordinaire: une éternelle occasion de se confronter à l'émerveillement des lieux, à la différence des cultures et à l'assise de nos repères...Un voyage initiatique, quoi !
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