jeudi 25 février 2016

Sigiriya, le 25 février



Les légendes et les archéologues ne s’entendent pas sur les origines des vestiges que l’on trouve au sommet du rocher de Sigiriya, palais royal ou monastère. Voici une nouvelle version :
 
Il y avait une fois, il y a plus de 1 500 ans, un jeune playboy du nom de Kassapa qui après une grosse chicane de famille, partit y établir ses pénates pour avoir la grosse paix. Comme il aimait faire la fête, il invitait de jeunes hommes cinghalais à monter le rejoindre, seuls les plus en forme venaient, les ascenseurs faisant souvent défaut et les éléphants incapables de grimper au sommet.

Il faut compter 1200 marches pour atteindre le sommet
Il fit construire un gros complexe hôtelier et une belle piscine au sommet. Pour passer, petits fours, canapés et champagne il fit venir des hôtesses, les mauvaises langues disent même qu’elles venaient du Tamil Nadu en Inde du Sud. On dit qu’elles atteignaient le sommet en passant par la bouche d’un lion.

À la sortie du musée de Sigiriya, reproduction des fresques que l'on peut voir sur la montagne (interdit de photos depuis quelques mois)
Une fois par mois, le jour de la pleine lune, il en choisissait une et demandait à un artiste de la dessinée sur le mur d’une caverne à mi-hauteur du rocher. Pendant une quarantaine d’années, il publia ainsi ses fantasmes et fit écrire des articles plus sérieux dans un enduit apposé à un mur de trois mètres de haut. (De cette collection de 500 portraits, il en reste une vingtaine).


En bas du rocher vivait des moines bouddhistes, certains jeunes n’ayant pas encore complètement assimilé les enneigements du Bouddha, dont la nécessaire renonciation et élimination des désirs, sculptèrent un chemin dans le roc pour, disaient-ils, pouvoir lire les articles écrits sur la paroi du mur.

Jamais ils ne regardaient les peintures, jamais. Les grands prêtres mirent un énorme cobra où le chemin commençait mais les jeunes le firent danser et il sa changea en pierre.


Si l’ascension du rocher de lion, demande de l’énergie, ce n’est rien à côté de celle du Pidurangala Cave and Rock Temple que Françoise fit en fin d’après-midi. Là on ne parle plus de marches mais d’escalade. Même Bouddha est mort rendu en haut.

Richard décide que c'est assez 
C'est de plus en plus difficile 
Il n'y a plus de marche, on doit escalader 

Photos    -    Vidéo        photos pm

1 commentaire:

Lise Do a dit…

Visiter ces contrées, c'est vraiment vérifier notre condition physique, psychique et spirituelle, aucun doute là-dessus ! À chaque détour du trajet, tout semble hors de l'ordinaire: une éternelle occasion de se confronter à l'émerveillement des lieux, à la différence des cultures et à l'assise de nos repères...Un voyage initiatique, quoi !