Au début du XX il restait encore des brides de
civilisation (disparues aujourd’hui avec toutes ces technos) et à Buenos Aires
en 1928 le président Alberto T. Alvear inaugurait le Coreo Central, superbe
édifice. En ces temps civilisés, le courrier c’était important et la
majestueuse apparence de l’édifice en témoigne.
Avec la décadence du XXI, l’édifice devint en 2015
le Centre Culturel Kirchner, c’est une salle de spectacle et un musée d’art
contemporain. De trace de civilisation ne reste que l’entrée où on peu encore
voir les tables d’écritures et de superbes cages d’ascenseur donnant le
vertige.
Drôle d’exposition avec beaucoup d’audio-visuel. La
première série de photos sur écran regardée n’aurait jamais passée au Québec,
la nudité, passe encore mais la cigarette Marlboro omniprésente jamais.
L’art moderne on aime ou on n’aime pas, on y
découvre quand même un chanteur quechua intéressant.
En dinant, le napperon nous apprend que toute la
bonne viande argentine vient d’un bœuf et de 7 vaches arrivés en 1600.
On termine la journée au Théâtre Colon pour écouter
l’Orquesta Filarmonica de Buenos Aires. Le théâtre date de 1908 et on nous
présente ce qui était encore de la musique en Angleterre, un concerto pour
violoncelle et une symphonie écrite entre 1914 et 1936. De la vraie musique,
pas les horreurs contemporaines.
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