Longue marche de plus de 10 kilomètres pour Suzanne et moi dans les quartiers des immigrés italiens espagnols ou arméniens du début des années 1900
Pendant que ces dames arpentent la ville, je cherche
à comprendre c’est quoi le péronisme et quel parti politique québécois pourrait
se qualifier de péroniste.
Avant que nous ayons proclamé notre doctrine, se dressait triomphant
devant nous l’individualisme capitaliste et le collectivisme communiste
étendant l’ombre de ses ailes impériales sur tous les chemins de l’humanité
[…]. Ainsi naquit le Justicialisme, sous la suprême aspiration d’un haut idéal
— le Justicialisme créé par nous et pour nos enfants, comme une troisième
position idéologique, propre à nous libérer du capitalisme sans tomber entre
les griffes du collectivisme. »
— Juan Domingo Perón, devant l'Assemblée législative en
195211
De fait c’est un mouvement axé sur la personnalité
de Peron et de sa femme Évita, qui regroupe toutes les tendances de la gauche à
la droite.
Les Libéraux d’avant Couillard furent péronistes
pour les lois de justice sociale, de protection syndicale et du droit des
femmes.
Le PQ aussi pourrait se qualifier de péroniste en y
ajoutant une conscience et une fierté nationale.
La CAQ comme Peron, fut accusé populisme et de
flirter avec l’extrême droite. Un peu de vrai pour Peron, mais il n’a jamais
soufflé sur les braises de l’intolérance.
Québec Solidaire pourrait aussi se réclamer du
péronisme, GND venant d’une jeunesse péroniste mais Manon ferait une très
mauvaise Évita dans son rôle de féministe radicale.
En fait c’est très complexe, et nos amis argentins
qui détestent Cristina, la dernière chef du mouvement justicialiste se disent
péronistes.
Bon, chantons avec eux : Peron, Peron,
débarrassons-nous des Libéraux et laissons aux historiens le plaisir de débattre.
Mais chose certaine le péronisme est basé sur une personnalité forte et
rassembleuse, ce qui fait cruellement défaut chez nous actuellement
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