vendredi 23 mars 2018

Tigre, le 22 mars

Hippodrome de Buenos Aires du train
Pour Marc
En se dirigeant vers la gare de Mitre, que tous appellent Retiro, on croise le restaurant du célèbre hôtel Alvear. Prix très abordable pour un repas gastronomique accompagné de ses vins, même pas 3 000 pesos, une bagatelle d’environ $200 Cdn.

Mais pas de problème pour les travailleurs qui chaque jour prennent Los Trenes Argentinos Au lieu de $1 du passage, qui serait quand même très bon marché ils ne déboursent que 30 pesos ir et vuelta. Faites aller vos maths, à la fin de l’année ils peuvent se permettre un p’tit snack chez le chef Jean-Paul, à moins qu’ils ne préfèrent  le superbe Burger King de la station Retiro. 

Tigre est depuis longtemps le rendez-vous de la classe moyenne d’Argentine qui y vient pour pratiquer des sports comme l’aviron et le tennis. En 1912 on demanda à deux architectes français de construire un petit chalet où ses dames pourraient regarder les régates et distribuer les vieux vêtements de leurs rejetons aux enfants pauvres, faut bien que la bourgeoisie serve à quelque chose. C’était la Belle Époque Argentina. En 1998 la municipalité de Tigre commença sa restauration et en vit le Museo de Arte Tigre. Inauguré en 2006. Un bon mélange de vrais peintres comme Benito Quinquela Martin, le peintre de la Boca et d’artistes plus modernes.

 

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