Rendus au Panama, marche rapide dans le nouveau terminal 2 et on embarque pour le Paraguay. On embarque mais on ne part pas. Incident mineur mais important pour la suite, un courant d’air vraiment froid sur ma tête. Une bonne samaritaine sur le siège arrière m’explique le secret de la caramilk!
Blâmons les contrôleurs aériens du Pérou mais on entend une bonne heure avant d’enfin entendre les moteurs gronder. 7 heures plus tard on arrive enfin au Paraguay après avoir en cours de route fait connaissance de la bonne samaritaine et son mari, un couple de colombiens. Et c’est déjà demain.
1-la crypte du Panthéon bâtie entre 1863 et 1936. Au centre on voit la tombe de Chicova, qui est comme le soldat inconnu du pays. Entre autres hommage aux Ninos Martires du 16 août 1869.
La crise de
mars 1999[ Lino Oviedo est le candidat du parti
Colorado aux élections de 1998, mais la Cour suprême ne
l'autorise pas à se présenter et le maintient emprisonné. C'est son rival,
également du parti
Colorado, Raùl
Cubas, qui est élu en mai. Sa présidence est marquée par le conflit
sur le statut d'Oviedo, qui influence la politique du gouvernement de Cubas.
L'un des premiers actes officiels de Cubas est ainsi de commuer la peine
d'Oviedo et de le libérer. Ces actes sont déclarés anticonstitutionnels
en décembre 1998 par la Cour suprême. En février 1999, Cubas défie ouvertement la Cour, en refusant le
retour d'Oviedo en prison. C'est dans ce contexte que le vice-président Luis
María Argaña, rival de longue date d'Oviedo, est assassiné
le 23 mars 1999, ce qui conduit la Chambre des députés à prononcer
l' impeachment de
Cubas le 24. Le 26 mars, huit étudiants qui manifestaient contre le
gouvernement sont assassinés, assassinats assez largement attribués aux partisans
d'Oviedo. Cette exaction rend alors le vote du Sénat qui devait avoir lieu le
29 sur l' impeachment inévitablement défavorable à Raùl Cubas,
qui démissionne le 28. Le président du Sénat, Luis
Ángel González Macchi, adversaire de Cubas, prononce le serment
d'investiture présidentielle le même jour, malgré les craintes de coup d'État
militaire. Cubas fuit au Brésil le 29 et y reçoit l'asile politique. Oviedo
fuit lui aussi, en Argentine puis au Brésil. La demande d'extradition soumise
par les autorités paraguayennes est rejetée en décembre 2001. |
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