On commence par une petite question. Combien il y a-t-il de liens sur le Douro entre Porto et l’autre rive du fleuve. C’est vrai que Dom Henri est né ici en 1394 alors que Champlain est arrivé à Québec en 1608, alors chers amis de la Vieille capitale, soyez indulgent avec François -1e, votre tour viendra.
De toute façon le trajet entre Montréal et Porto prend le
même temps qu’entre Québec et Lévis en passant par le tunnel. Moins de 6 heures
rapidement passées, le temps d’écouter deux films (pas mon habitude) et de
pêcher quelques morues en passant au-dessus des bancs de Nova Terra.
Même avec de minuscules notions de portugais trouver le métro entre l’aéroport Francisco Sa Carneiro pour se rendre au centre-ville de Porto est des plus facile, même un aveugle s’y retrouverait. Et ici le métro se rend à l’aéroport, c’est vrai que nous sommes dans les Vieux Pays, pas dans le Nouveau Monde, comme à Montréal, capitale de la mobilité.
On a, apparemment, qu’une chance de faire une première bonne
impression, pour Porto c’est réussi, Ville ancienne mais belle et propre. Que
pensent les Portugais en débarquant du 747 devant la station Berri-UQUAM?
Côté langue, aucun problème, la première personne qui nous
aborde pour se renseigner est une Canadienne française de l’Alberta, le serveur
du restaurant où nous déjeunons parle un excellent français. La préposée de l’agence
de location où nous laissons nos bagages en consigne parle très bien français aussi.
Pour les autres l’anglais est une langue universelle. Le temps que mon réflexe
de dire « gracias » se change pour « obrigado » tout sera parfait.
On tue le temps d’un café à l’autre avant d’enfin entrer dans
notre appartement vers 14h00 et de retrouver avec joie la position horizontale.
En soirée on se rend sur la rive du Douro à deux pas de notre appartement pour déguster les
morues que nous avons prises en chemin. Le menu en français est disponible et la
serveuse se débrouille dans la langue de Molière.
Gros long dodo pour recharger les batteries, demain soir un resto gastronomique? On verra!
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