C’est juste après la reconquesta contre les sarracenos que les franciscains obtinrent la permission du pape pour s’installer à Porto vers 1250. Ce que nous visitons aujourd’hui, l’Igreja de Sao Francisco fut remaniée vers 1383 dans un style gothique mendiant. Elle fut ensuite remise au Tiers-Ordre de Saint François avant de devenir monument historique national en 1910.
On l’appelle l’église d’Or, elle en contiendrait 200 kg, je
laisse à nos jeunes de chercher la valeur actuelle de ces bondieuseries. Parmi
les 12 chapelles et retables on s’attarde sur l’arbre de Jesse, encore là les
plus pieux seront rafraichir ma mémoire et sur le retable des Saints Martyrs du
Maroc, moi qui croyais que les Saints Martyrs étaient Canadiens! Non il semblerait
y en avoir partout, même au Japon.
On visite ensuite une toute nouvelle église adjacente (1795) qui est celle du Tiers-Ordre, un musée d’art religieux et les catacombes. Comme dans tous complexes du genre, différent style et probablement différent prix. Du penthouse (sarcophage) aux habitations à loyer modique (tas d’os empilés).
On marche ensuite sur les Cais de Ribeira le long du Douro. L’architecture
et les couleurs des bâtiments sont splendides. Je n’ose m’imaginer déambuler
ici en aout quand la France est fermée et qu’il fait chaud. On s’arrête pour manger
dans une taverna sur la Praça de Ribeira. Beaucoup de traces des colonies portugaises
ici, parmi les serveurs. Ceux qui disent, (excusez le mot), des noirs aux USA
n’ont vraiment pas le sens des couleurs. Quelques pas plus loin on aurait
trouvé mieux, mais c’est la vie.
On se rend jusqu’au Ponte de dom Luiz-1e, à le
regarder on pense tout de suite à Gustave mais c’est un compétiteur allemand
qui le construit en 1886. Appropriation culturelle?
Au retour on croise les travaux de construction de la ligne Rose du métro, serions-nous revenu à Montréal au Québec, dans un autre continuum espace-temps? Une ligne rose, un pont …
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