Dans les années 1940-1950, si vous aviez un minimum de sens artistique ou d’esprit bohème, vous vous deviez de fréquenter les chics soirées — souvent bien arrosées — des frères Boglietti.

Aujourd’hui, cette maison connue sous le nom de El Fogón de los Arrieros est un musée privé rassemblant un ensemble hétéroclite d’œuvres d’art et d’objets divers, dont, entre autres, un club de golf ayant appartenu au champion argentin Roberto de Vincenzo.
C’est entre ces murs que l’idée de décorer la ville de multiples œuvres d’art est née.
Un patio extérieur comprend des sculptures étranges, un petit cimetière, ainsi que des artefacts de la guerre de la Triple Alliance et même de la première fondation de Buenos Aires.
TripAdvisor cite la visite de ce lieu comme la première chose à faire à Resistencia !











La Casa por la Memoria Chaco est un ancien centre clandestin de détention et de torture pendant la dictature militaire. On y retrace aussi le massacre de Napalpí en 1924, mais surtout celui de Margarita Belén.




Le 13 décembre 1976, le transfert d’un groupe de 22 prisonniers politiques se transforma en tuerie. Ce n’est qu’en 2011 que huit militaires furent condamnés à la prison à vie pour ces crimes. Plusieurs des victimes faisaient partie du mouvement révolutionnaire Monteros.
Pour informations:
https://abuelas.org.ar/nietas-y-nietos/buscador
Sur les enfant volés sous la dictatures, les disparus et les Mères de la Place de Mai une association emblématique née en 1977 à Buenos Aires, en pleine dictature militaire argentine (1976–1983). Chaque jeudi depuis le 30 avril 1977, ces mères se réunissent sur la Place de Mai, devant la Casa Rosada, pour réclamer la vérité sur leurs enfants disparus, enlevés et assassinés par le régime militaire.
Leur lutte silencieuse, marquée par le port de foulards blancs symbolisant les langes de leurs enfants, est devenue un puissant symbole de résistance et de mémoire en Argentine.
Mauvais pressentiment que d’imaginer de telles Maisons de la Mémoire dans toutes les villes américaines dans 50 ans…
On termine la journée dans un restaurant qui vient tout juste d’ouvrir : ENEMIGO, sur la calle Sarmiento. On y retourne demain.



on commande un expresso et on nous amène des petis gateaux offerts par la maison...
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