Nous visitons le musée de l’Homme du Chaco.
La guerre de la Triple Alliance fut un conflit sanglant opposant le Paraguay à une coalition formée par le Brésil, l’Argentine et l’Uruguay, qui entraîna la mort de centaines de milliers de personnes et la quasi-destruction du Paraguay.
L’une des théories sur le nom de la ville évoque la résistance qu’ont dû opposer les premiers colons aux assauts des tribus indigènes qui occupaient le territoire vers la fin du XIXe siècle.
Peut-être devrions-nous plutôt dire que c’est la résistance des autochtones, pratiquement réduits en esclavage, qui devrait être soulignée.
C’est surtout la culture de l’or blanc (le coton) qui entraîna l’exploitation de l’homme indigène par l’homme blanco.
La campagne de répression des tribus débuta en 1884 et trouva son horrible aboutissement dans le massacre de Napalpí en 1924.
Il existait une reducción sur le site bien avant, mais c’est l’arrivée d’un fort contingent d’Italiens qui marqua le véritable départ de la ville.
Le cueilleur attachait à sa taille un petit sac en toile de jute, dans lequel il déposait les boules de coton sans capsule, pour ne pas altérer la fibre, en récoltant deux rangées à la fois. À mesure que le sac se remplissait, il le vidait dans un plus grand sac qu’il traînait depuis le début de la journée ; une fois la récolte terminée, il pesait le coton et le transmettait au processus de séchage.
Le masacre de napaaldi « C'est très triste pour moi, car ils ont tué mon père. J'ai presque envie de ne plus m'en souvenir ; ça me fait mal au cœur », Son témoignage a été crucial pour confirmer la présence d'un petit avion sur les lieux et la cruauté des responsables du massacre, qui ont jeté des bonbons depuis l'appareil avant d'assassiner ceux qui venaient le récupérer.
À lire: https://www.argentina.gob.ar/noticias/la-masacre-de-napaalpi-un-crimen-de-lesa-humanidad
Au retour, en fin d’après-midi, impossible d’ouvrir la porte d’entrée de notre immeuble.
Ce n’est que grâce à l’extrême gentillesse d’une serveuse d’un café voisin, qui a communiqué avec notre propriétaire, que le “Sésame, ouvre-toi” a pu s’appliquer.
Il doit bien exister un juste milieu entre les serrures médiévales de l’Argentine et celles trop techniques de l’Europe.
Finalement, la fille du propriétaire vient à notre secours, et ils feront changer cette fichue serrure.
1 commentaire:
Bonne nouvelle pour nous, vous ne serez pas en Argentine pour le temps des élections ! C'est prudent en effet...
Je viens de me mettre à date dans votre parcours là-bas. Comme toujours, on voyage très bien en votre compagnie, photos et textes sont à la hauteur de votre séjour et nous rendent curieux de tous ces endroits autrement inconnus, c'est certain ! Merci encore.
Que de tragédies et de drames ces contrées et ces peuples ont vécu, on se sent presque coupables de vivre dans un pays aussi "calme" que le Canada.
Par contre, côté architecture, vous êtes au paradis ! Je n'aurais pas assez de yeux pour tout mettre en banque. Et ces murales sont superbes à regarder et à lire, bien plus que les grafittis du Québec ! Hier j'en ai vu un "décorant" le toit en béton d'une église catholique du quartier St-Michel, en roulant sur la 40 ouest....Déprimant ! On a beau dire que c'est de l'expression...
Petite Helena, quelle enfant adorable ! Aussi jolie que la mère, dans un tout autre registre. Je suis un peu perdue entre Griselda et Griselda-fille...
Bien contente que tout aille bien pour vous... à part les " portes", mais ça fait des anecdotes savoureuses à raconter. Prenez soin de vous !
Lise
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