On reproche souvent à Jacques Cartier d’avoir fait une grosse erreur en remontant le fleuve Saint-Laurent : ce pays, ce n’est pas un pays, c’est l’hiver.
On pourrait tout aussi bien reprocher à Don Juan de Salazar y Espinosa de s’être établi au bord du rio Paraguay : ce pays, ce n’est pas un pays, c’est une fournaise.
Hivers rigoureux (autrefois) ou climat subtropical ?
Après un bon petit déjeuner, on sort de l’hôtel et on est frappé par un vent violent, chaud mais sec.
Ici, pour faire des transactions financières importantes, il faut presque passer devant notaire ou juge de paix. Impossible de changer les billets verts de l’oncle Donald en guaranis ou d’obtenir une carte de téléphone locale sans montrer son passeport — et presque se faire demander la couleur de ses bobettes. Mais enfin, c’est OK.
Vivre ici, c’est s’arrêter entre midi et 16 heures.
Une piscine, un peu de gym, une sieste. La vie est dure.
Le coût de la vie atteint des chiffres astronomiques : 100 000 pour une coupe de cheveux, et le reste est à l’avenant.
Il faut s’habituer à ces gros chiffres : on obtient plus de 700 000 guaranis pour 100 USD.
Un farouche nationaliste canadien obtiendrait environ 350 000 pour son petit minable 100 dollars canadiens.
Toujours des immeubles non finis et l'électricité...
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