jeudi 23 octobre 2025

Asuncion, Paraguay, le 23 octobre

C’est au terminal, sur la calle Islas Malvinas Argentinas, que nous attendons notre autobus pour le Paraguay.

          En Argentine, la ligne 145 a permis de sauver des centaines de personnes victimes de traite grâce à des signalements anonymes. Elle est un outil clé dans la lutte contre l’exploitation humaine.

Un couple de retraités argentins se rend aussi au Paraguay, renonçant à leurs droits de vote pour l’élection législative. Ils sont déçus par Milei et ne veulent pas retourner au péronisme.

Nous partons à 10 heures, bref arrêt à Formosa, et en route, nous contemplons les troupeaux. Nous sommes tout près des bœufs qui nourriront les Américains avec l’argent prêté par Donald à son ami Javier.

    On passe devant le monument à Chacho en hommage aux victimes du massacre de Margarita Belén, réalisé par le sculpteur Luis Díaz Córdoba en 1997


En Argentine, de nombreux immeubles restent inachevés à cause de la crise économique, du retrait des financements publics, et de l’instabilité du marché immobilier.

Beaucoup d’immeubles sont lancés par des promoteurs privés qui vendent sur plan. Si les acheteurs se retirent ou si les fonds manquent, le chantier s’arrête.

Certains projets sont gelés en attente de meilleures conditions économiques, ou d’un repreneur capable de les terminer.

Dans cet immeuble, on pouvait voir quelques logements habités avec des fenêtres ; le reste était à l’abandon.




Vers 15 heures, nous sommes à moins d’un mètre du Paraguay. Nous y serons, les derniers du bus, dans une trentaine de minutes.

Je ne pensais pas pouvoir sortir de l’Argentine : à la douane argentine, ils ne pouvaient pas lire mon passeport. Puis tout s’est arrangé. On entre au Paraguay et on file vers le trafic d’Asuncion.

Enfin, avant 18 h, nous entrons dans notre hôtel. 

Bon repas dans notre restaurant fétiche ici : Le BOLSI.


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