Après les excès gargantuesques de la veille, on s’était promis une petite journée sans histoire — surtout avec la pluie matinale.
Vers 12h30, on se rend sur le parvis de la cathédrale, mais la messe est terminée et l’entrée déjà fermée.
On longe le río Paraguay en gardant nos distances du bidonville de Chacarita. On passe devant le Palacio de López, modeste résidence d’un ancien président, puis on rejoint la Costanera pour quelques photos.
Devant les lettres ASUNCIÓN, on rencontre un couple de jeunes Argentins. Elle est artiste et expose ce soir dans le bâtiment du Puerto de Asunción.
On pensait que le restaurant Bolsi serait presque désert vers 17h, mais non : il est bondé et déborde jusque dans la rue adjacente. On converse avec une jeune architecte qui nous parle, entre autres, des huit familles qui contrôlent le centre-ville du vieux Asunción.
Mariana Cannizzaro - Buenos Aires
https://www.instagram.com/reel/DQFc0neiePp/Si vous ne croyez pas à la réincarnation, penchez-vous sur la vie d’Alfredo Stroessner, dictateur ici pendant 35 ans. Il me fait penser à quelqu’un…
''Alfredo Stroessner a instauré un culte de la personnalité dans lequel rues, places, hôpitaux et écoles portent son nom — sans oublier une ville et un aéroport. Il se faisait appeler « l’étoile lumineuse » et « le conducteur génial ». La secte politico-religieuse Pueblo de Dios, schismatique de l’Église catholique, le présentait comme un envoyé de Dieu ; il est soupçonné d’avoir contribué à la mise en place de cette structure.''
Voici ce que ça donne un dictateur:
Le port de Asuncion
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