On dit que les saumons remontent toujours la rivière où ils sont nés. C’est donc avec le champ magnétique qu’on s’oriente dans Buenos Aires, rivière bien connue.
Comme ici c’est le pays du efectivo, il faut changer nos billets verts contre des dineros. Fini les piles de 1000 pesos : ils ont maintenant des billets de 20 000. Ceci grâce au grand président Milei, qui autrement aurait dû faire agrandir ses poches.
Destination suivante : le terminus de ómnibus pour acheter nos boletos pour Corrientes samedi prochain. On triche un peu en s’orientant grâce à la Tour des Anglais — pardon, le Torre Monumental — qui, avec ses 60 mètres, est comme un phare nous guidant vers le terminus.
C’est à l’intérieur que l’orientation devient plus problématique, mais on en ressort avec nos billets.
Je voulais vérifier le niveau d’inflation en Argentine grâce à l’indice « dos capuccinos ». Je me souviens d’un temps où ils coûtaient 900 pesos au El Socorro, notre mythique café au coin de Juncal et Suipacha.
Tout y est encore figé dans le temps : il a ouvert en 1987 et les mêmes clients semblent le fréquenter depuis cette date. Le dueño est toujours derrière son bar, et les journaux papier sur les tables. Seul changement majeur : ce sont ceux du 8 octobre 2025. Le prix des cafés est resté le même… ou presque. Ils ont juste ajouté un zéro : c’est maintenant 9000 pesos, au lieu de 900.
On se rend sur la rue Corrientes — la ville, c’est dans trois jours — et on croise un magasin de souliers pour grands pieds. Comme les Argentins adorent faire vivre leur bien-aimé gouvernement, on a le choix entre 136 000 sur carte de crédit ou 95 000 en efectivo. On visite ensuite le kiosco des cartes SIM pour téléphone.
On revient par la Florida et les conos du McDo.
Pour finir la journée, comme de vrais Porteños, on « dîne » vers 22h00.
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La grue pour les policiers lors des manifestations |
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