La fille de la Baltique ne se
présente pas sous son meilleur jour, une pluie abondante et un vent violent
nous accueille. Il fait plutôt froid, mais c’est pire l’hiver la mer gèle et les
nuits ne finissent pas. Le 1er mai les étudiants fêtent dans le parc
Kaivopuisto, même si on gèle encore.
Dès que l’on quitte le quai on
croise un nouveau quartier qui sera entièrement bâtie en bois, belle leçon pour
l’usage du bois d’œuvre québécois. La brasserie Kuff était la Molson d’Helsinki,
installée près des anciens chantiers navals depuis 1818 elle a quitté à la fin
du XXe.
On poursuit en bus HOP ON-HOP
OFF en passant devant le musée d’un architecte très connu ici, Alvar Alto qui
est un symbole de l’identité finlandaise. La visite est de 15 Euro, petit
aperçu des prix élevés ici.
On entrevoit un monument au
compositeur Sibelius tout en tube d’acier inoxydable. On croise la bibliothèque
qui reçut un don d’un million de Bill Gates pour encourager la déchéance des
livres.
Le stade olympique fut
construit pour les jeux olympiques de 1940 mais c’est ceux de 1952 qu’il reçut.
On croise la piscine où les
maillots de bain étaient encore interdits il n’y a pas si longtemps.
Les femmes eurent le droit de
vote dès 1906 (troisième pays au monde)
Un peu d’histoire : La
Finlande est coincée entre la Suède et la Russie, jadis deux grandes puissances
ennemies. Elle fit partie de la Suède, dont la langue est encore la deuxième
langue officielle et de la Russie du début du XIXe jusqu’à la révolution de
1917. Indépendante depuis, elle dû affronter cette dernière au début du conflit
de 1939-1945. Pendant la guerre froide c’était le paradis des agents
soviétiques voulant passe à l’ouest.
La statue Havis Amanda une
sirène et quatre phoques est un symbole de la ville et date de 1906. On marche
un peu sur l’Esplanade, grand boulevard flanqué de boutiques et restaurants
luxueux et on rentre transis au bateau pour se préparer pour la soirée du
capitaine.
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