On continu notre visite de Tallinn mais cette fois à l’extérieur
de la cité médiévale. On retrouva des traces des Vikings et des pièces de
monnaie musulmane sur les rives de la rivière Pirita.
Dès 1279 il y avait un moulin. De 1560 à 1658 la
région était sous domination suédoise et Tallin était la troisième plus grande
ville après Stockholm et Riga. Ce sont eux qui établirent la première
université en 1633.
De 1708 à1710 l’armée de Pierre Le Grand attaque la
ville. La famine et la peste viennent à bout des estoniens. Quand il y vint, il
regretta de ne pas y avoir établi sa capitale. Il y construit un palais d’été
et tout autour un beau parc et un quartier de serviteurs s’y installa.
Le premier train, vers Moscou et Saint-Pétersbourg fut
mis en service en 1870.Encore aujourd’hui le train est peu développé.
Avant l’indépendance les principales industries
étaient le cuir, le papier et le tabac. Il y a 150 ans on construisit pour les
ouvriers des maisons de bois sans aucun service sanitaire, les ramoneurs
passaient deux fois l’an.
Après la guerre, les russes commencèrent un pont en
béton pour rejoindre la Finlande, n’en croyez rien, c’est un monument aux
soldats soviétiques décédés.
C’est ici que furent tenu les régates des jeux
olympiques de 1980, cette activité marqua l’arrivée de Pepsi-Cola sur le
territoire. Les soviétiques mirent en place une piste de course sur route, la
voiture Estonie, une monoplace fut vendue à plus de 1000 exemplaires.
Si le port de Tallin est maintenant fréquenté par les
croisiéristes, il est actif depuis longtemps. Le clocher de l’église St-Olav
servait de phare au moyen-âge. Au XIV c’était un important port de commerce.
Les soviétiques y établirent une usine d’hydravions et
une base navale, le sous-marin nucléaire était un secret bien gardé.
Depuis le début du siècle, les hautes tours et les
centre d’achats luxueux poussent sans arrêt.
Dans la vielle ville on visite la première pharmacie
qui était active en 1422. En 1580 un hongrois en devint propriétaire, les
Johann Burchart y furent apothicaire pendant dix générations.
Le cloitre du monastère des frères dominicains date du
XII, il fut fermé pendant la Réforme.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire