De grandes manifestations aujourd’hui à Buenos Aires. Les principaux accès à la C.A.B.A. sont bloqués par des piquetores manifestant contre la vie chère. Pourtant le gouvernement péroniste vient d’annoncer un bono de 20 000 pesos pour tous les travailleurs en cette fin d’année. Le prix du subte n’est que de 50 pesos (environ 22 sous) et les touristes peuvent maintenant profiter du dollar bleu en utilisant leur tarjeta de credito. Pourquoi faire plus de 8000 manifs par an ?
Mais le vrai problème, le grand malheur, l’ESCANDALO du
siècle, c’est à Doha que les misérables argentins qui ne peuvent même pas
acheter un billet pour la finale (revente à 6500$) le vivent.
Déchiré entre petites et grandes causes, le président
Alberto Fernandez, hésite entre rester sur place ou aller rejoindre son ami
Macron pour la finale de dimanche.
On sort prendre un p‘tit café et au hasard des pas on se
retrouve sur Cordoba, tout près de Puerto Madero, Poussé par la gourmandise on
s’y dirige. Contrairement aux trottoirs d’Asunción, ceux de Buenos Aires sont
en très bon état. Mais ça joue dur en Coupe du Monde, cette fois c’est un des
rares petit trou dans la chaussée qui fait trébucher Francoise qui fait un
plongeon plus digne d’un joueur de futbol que d’une Diablesse des mers. Même
pas de carton rouge, pas de penalty.
Pas de problème, tout va bien, on arrête au Central pour
viennoiseries et café, continue vers San Telmo et revient en subte. Partout les
rues de Buenos Aires sont un musée ouvert.
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