Le cerveau humain est une drôle de bébitte, il entend seis et enregistre seize. On se rend donc au couvent de Santa Catalina pour 4 heures alors que la visite est à 6 heures. On en profite pour visiter la rue San Martin à la recherche de beaux édifices architecturaux. La Casa Roca fut la résidence de la fille du triste président du même nom.
L’édifice Anchorena bâti entre 1924 et 1934.Le Ferrocarril date de 1920. Des banques, des banques et encore des banques, à la valeur du peso il en faut beaucoup pour entreposer tout l’argent de la corruption.
Le montant de cette dote déterminait la couleur du voile porté. Au premier niveau hiérarchique, le voile noir, celles de familles moins fortunées portaient un voile blanc. Il y avait un troisième niveau et des esclaves qui n’habitaient pas le couvent fondé en 1745.
La porte donnait sur ce qui est aujourd’hui les Galerías Pacifico, un marché plus modeste à l’époque. Comme dans tout couvent aucun contact avec l’extérieur n’était permis, les sœurs assistaient à la messe cachée dans de minuscules enclaves ou à travers de grillages.
Les échanges matériels se faisaient par des tiroirs s’ouvrant des deux bords, Un jour, début mars 1890 on y retrouva même un bébé, le célèbre peintre Benito Quinquela Martin célèbre pour ses peintures des scènes de vie de la Boca
En 1807 les perfides anglais envahissent Buenos Aires et
entrent dans le couvent par la petite porte entre le monastère et l’église. Il
devait y avoir 40 religieuses, c’est 70 que les soldats britanniques trouvèrent
prêtes à mourir et rejoindre leur époux. Ils virent de bord, aucun massacre. L’invasion
fut repoussée après 46 jours par des milices populaires regroupées à Montevideo
sous la direction du général d’origine française, Santiago de Liniers.
Abandonné pendant 26 ans, le couvent aujourd’hui restauré sert aussi de bureaux à divers organismes.
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