mercredi 21 février 2024

Buenos Aires, le 22 février

C’est avec un « turno » imprévu chez sa dentiste que la journée de Françoise commence. Vers 12h30 on décide d’aller voir le MALBA (Museo de Arte Latino americano de Buenos Aires). Pour s’y rendre on prend l’avenue Del Liberator de son début jusqu’au quartier Palermo. On s’arrête d’abord au Patio Bullrich, immense centre d’achat pour dépanner la classe populaire de Buenos Aires. La Ministre de la justice du gouvernement Milei vient t’elle de cette famille ? Quizas.?


Plus on s’enfonce dans Recolleta en longeant les plaza qui se succèdent, plaza Francia, plaza Mitre, plaza Uruguay, plaza Chile, en regardant les édifices et les monuments, moins on comprend que nous sommes dans un pays en difficulté économique.


On s’arrête chez Croque Madame pour dîner, le restaurant est adjacent au Muséo de Arte Decorativo. Le palacio Errazuriz datant de 1907 est d’inspiration néo-classique du XVIIIe et les décorations intérieures de style Louis XV et Louis XVI.


La duena de la maison Josefina de Alvear de Errazuriz (1863-1923) passait le plus clair de son temps à collecter des fonds pour les œuvres caritatives de l’église. Quand on est une Alvear et qu’on se lie avec un richissime diplomate chilien, faut bien s’occuper.

Pendant ce temps son mari demandait à Auguste Rodin de lui fabriquer un foyer pour le grand hall. Mais une chicane financière mit fin au projet. La misère des riches quoi.


On atteint finalement le musée MALBA un édifice ultra moderne datant de 2001. On regarde sans trop comprendre la collection des œuvres de Cecilia Vicuna, une artiste de la résistance chilienne.

Dans la collection permanente soulignons le tableau LA MANIFESTATION, de Antoni Berni 1934 de même qu’un autoportrait de Frida Kahlo qui fut acheté pour 34,9 millions.

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