mardi 24 avril 2012

Montréal le 23 avril


On ramène le vélo de mon frère, il faisait la descente des Amériques, parti de Prudhoe Bay, Alaska il a eu un terrible accident à Lima, il repartira en novembre pour poursuivre son rêve. http://beaudoinavelo.wordpress.com/
Quand vous voyagez, éviter autant que possible de transiter par les États Unis, on doit récupérer et réenregistrer ses bagages et depuis 9/11 ils sont hyper parano sur la sécurité.

Vers 13hoo nous sommes à la maison, à la prochaine.

Lima, le 22 avril

Hier, en soirée, je reçois un courriel de notre assurance-voyage; mon séjour de 3 jours à l’hôpital a énervé leurs médecins ou leurs comptables et ils me demandent de rentrer subito- presto dans la Belle Province. Ils s’occupent de la réservation des billets d’avions et on finalise un départ pour ce soir 10h30 de Lima.
C’est dommage car cela allait de mieux en mieux, on profitera de cette dernière journée pour un dernier buffet au El Senario de Sulco et une bonne marche au centre-ville de Miraflores. Ça commence déjà à sentir le Québec, au déjeuner à hôtel on converse avec un journaliste québécois d’Al- Jazzera, et le midi c’est un homme à l’allure latino qui fait la distinction entre l’accent de Québec et celui de Montréal.

Minuit et cinq et notre avion quitte le sol Péruvien.

samedi 21 avril 2012

Lima 20 et 21 avril


J’espère bien être à la fin de ma série de reportages sur le système médical en Amérique du Sud, en voulez-vous des vitesses, 1-2-3 on, s’en reparlera. De toute façon je reviens avec la solution au budget du Québec, et au temps d’attente dans les Hôpitaux ; c’est super simple, il s’agissait d’y penser : Faire payer le temps d’attente aux patients, le ticket modérateur parfait.



Ce samedi nous avons visité Lima en autobus touristique, longeant le Pacifique, une superbe route longeant la mer, avec parcs, tennis, blocs surplombant l’océan. Miraflores, le quartier huppé de Lima est super. Au centre de quartier, toute la haute gastronomie internationale est réunie, même un Dunkin Donuts. Mais notre coup de cœur gastronomique demeure l’El Senario de Sulco, avec ses Ceviche à la carte et son buffet du midi estradinaire. Mais le vin ici n est pas au prix de l’Argentine.

Le centre-ville n’est pas Paris., loin s’en faut, mas de très beaux parcs et monuments divers, rien de très vieux, tout le colonial ancien fut détruit lors du tremblement de terre de 1746.Les balcons en bois dans le vieux quartier sont remarquables. La visite du musée Larco Herrera qui couvre les civilisations Incas et pré- Incas fut des plus intéressante.

Lima, le 19 avril



Cette ville n’était pas sur mes plans pour plus de 2-3 jours à la fin; mais la première impression est très bonne, bel hôtel, beau quartier, Miraflores, bon resto, vue sur mer à deux pas. Comme disait Françoise hier, on prend ce que l’on vit sans se désoler de ce qu’on n’as pas vu.
La santé semble vouloir revenir, alors on profitera de Lima quelques jours.

jeudi 19 avril 2012

Lima, le 19 avril

Pas fort mais pas mort l'hôpital à Cuzco (3400 m) pas très bon pour une beonchite!
Cette ville n’était pas sur nos plans pour plus de 2-3 jours à la fin; mais la première impression est très bonne, bel hôtel, beau quartier, Miraflores, bon resto, vue sur mer à deux pas. Comme disait Françoise hier, on prend ce que l’on vit sans se désoler de ce qu’on n’as pas vu.

Lima au niveau de la mer - très bon pour le moral!!


La santé semble vouloir revenir, alors on profitera de Lima quelques jours.

mercredi 18 avril 2012

Cuzco 18 avril

Lorsque nous étions dans l’auto en direction de l’hôpital le médecin m’a demandé si j’avais vu Machupicchu, je lui ai répondu que lorsque j’étais jeune je regardais dans des livres de voyages et que j’avais deux rêves, Machupicchu et Bora Bora.
Il était tellement désolé pour nous, je lui expliqué qu’il n’y avait pas de problème il a fait un rapport médical afin que l’on annule nos places sans frais.
Je vais dire comme Richard dit toujours lorsque l’on doit choisir entre deux destinations
Il ne faut pas regretter ce qu’on n’a pas vu mais apprécier ce que l’on voit et fait.

Cuzco, les 17-18 avril

Les astres, le Soleil en tête ne veulent pas nous voir à Machu Pichu.

Cessons les paraboles. En arrivant à Cuzco (3 400 m) le 13 au soir, monter les 50 marches pour me rendre à notre hôtel et les 30 suivantes pour atteindre notre chambre était à la limite de mes capacités physique, le souffle n’en pouvait plus.
Le samedi 14, c’était avec grand peine que j’ai pu faire un petit tour sur la plazza centrale à a peine 10 minutes de l’hôtel. L’achat d’une pompe pour asthmatique ma légèrement soulagé et le dimanche 15 cela allait un peu mieux et nous avons réservés notre voyage pour Machupicchu. Dans la nuit une toux incessante nous a poussés à consulter un médecin.
En moins de 30 minutes, un médecin de la clinique Dr. Victor Perez était dans notre chambre et me recommandait une hospitalisation immédiate. L’ambulance c’était sa belle BMW. Le diagnostic de bronchite fut confirmé après une radiographie. Donc les 16-17 et 18 je les ai passés en traitement divers à l’hôpital.
Difficile de comprendre l’évolution d’une maladie, mais le refroidissement en Bolivie le 29 mars, qui a débouché en mal de gorge accompagné de toux, ne fut probablement pas traité correctement malgré 3 visites dans une clinique de Sucre, et trois autres dans une clinique de La Paz.
La situation s’améliore et les dernières recommandations médicales sont de nous rendre demain à Lima; quitter les hauteurs du Pérou, devrait contribuer grandement à soulager ce qui reste d’infection, tout problème du système respiratoire étant plus grave en altitude.
Les soins ici, me semblent très professionnels et le personnel est très correct, médecin traitant en tête, le Dr. Rodolfo Quispe Orihuela. Avoir quatre infirmières Péruviennes à son chevet, c’est plus réconfortant qu’un cauchemar avec des Boliviennes.
Ce matin un jeune médecin Montréalais, étudiant à New York et en stage ici, accompagnait mon médecin traitant, rencontre sympathique; il aimerait revenir travailler comme urgentoloque au Québec à la fin de ses stages mais il parait que nous en avons déjà trop (??!!!??) ma suggestion d’aller voir en Bolivie ne semble pas l’enchanter.
Espérons que la seule séquelle de ce problème sera un voyage à Bora Bora, compensation à Françoise pour lui avoir fait manquer son rêve du Machupicchu.

Cuzco, entre les 16 et 17 avril

Les promenades dans Cuzco et nos trois semaines en Bolivie on fait resurgir les souvenirs de TINTIN au Temple du soleil.

Nuit de cauchemar.
Nous sommes en 1526, attachés sur l’esplanade du temple du soleil de Cuzco, les Incas ont appris que demain nous devons faire sacrilège et entrer dans MACHU PICHU. Il est 6h00 du matin, les loupes géantes sont pointées sur les tas de pailles qui allumeront le bucher dès le lever imminent du soleil, soudainement une brume, de la fumée ,envahit la place et des coups de mousquets retentissent, les conquistadors de Pizarro envahissent la place, réveil en sueur.

Nous sommes en 1620, dans une chapelle attenante à la cathédrale de Cuzco, et comparaissons devant la Sainte Inquisition. Une fois de plus nous avons été dénoncés, cette fois ci par l’archevêque qui nous accuse de simonie et d’avoir encourager les Jésuites dans leur projet de grandeur pour l’église de la Compagnie de Jésus qui se trouve prèe de la cathédrale, une autre forme de sacrilège quoi, le bucher des Incas aurait été préférable au cachot de l’Inquisition. Françoise avait arrêté la chaufferette mais il fait de plus en plus chaud.
Je suis étendue sur un grabat, quatre Boliviennes, de 4 pieds, huit pouces, format tonneau, avec chacune trois-quatre dents sont devant mois et discutent de mon sort, après tout La Sainte Inquisition ce n’était pas si pire.
Enfin on se lève…..

lundi 16 avril 2012

Cuzco, le 15 avril


On se dirige vers la plazza et on tombe sur la fête de la musique traditionnelle. Fanfares et défilés militaires suivis du tout Cuzco, écoles, représentants, des agences de santé, villageois des alentours en costumes traditionnels, défilés des ivrognes (avec masques) etc.


Au diner un orchestre jouait sur le parvis de la cathédrale, en soirée bon souper de civiche, on mange très bien au Pérou mais les prix de Cuzco sont touristiques. Sur la place, deux restaurants gastronomiques internationaux sont discrètement présent mais pour l’instant je les laisse de côté. (Grand M-Jaune et PFK) .

Il a 12 ans et ramasse des sous pour être policier
On se fait arnaquer 1o Sols, chaque par des nettoyeurs de souliers, ils nous harponnent avec un prix de 1 Sol (environ 0,40$) mais nous offrent le grand luxe du nettoyage et demandent 10, ils sont jeunes et sympathiques, alors c’est une bonne cause.
Cuzco

dimanche 15 avril 2012

Cuzco 14 avril


Il s’en est passé des choses sur la place centrale de Cuzco depuis que Manco-Cápac et sa sœur-épouse ont émergés du lac Titicaca. Le fils du Soleil, Pachacutec établit les premiers plans de la ville et étendit le royaume Inca du lac Titicaca à l’Amazonie et au Pacifique. Puis les chicanes commencèrent, les deux frères Huascar et Atahualpa, en conflit furent une proie facile pour Francisco Pizarro qui entra à Cuzco en 1534. Pillage et destruction massive suivirent.
La rébellion Inca de 1572, finit par la pendaison de Tupac Amaru sur la plazza Armas. C’est la fin de l’empire Inca.

La Cathédrale

L'Église des Jésuites

Notre rue Atocsaycuchi dans San Blas
Notre hôtel Casa Mama Cuzco


On peut voir la cathédrale à gauche et l'église à droite (plus petite)
En 1560 c’était encore le temps des cathédrales et on commença la construction de la cathédrale, en 1571, ne voulant être en reste les Jésuites commencèrent la construction de leur église qui voulait éclipser la cathédrale. Comme chicane de clochers, on ne pouvait faire mieux, le pape dut trancher et fit réduire les ambitions Jésuites. De cette rivalité moyenâgeuse subsiste une superbe place.
Éclipsée par Lima, Cuzco resta importante car elle était sur le chemin de Potosi. Puis en 1810, la rébellion contre les Espagnols qui finit avec l’indépendance du Pérou en 1821 par le général Saint Martin  (notre chum de l’histoire argentine).

Le temps passe, ce sont les régimes militaires, la guérilla du Sentier Lumineux et du mouvement révolutionnaire Tupac Amaru, puis l’ère du régime Fujimoro.

samedi 14 avril 2012

Vers Cuzco. Le 13 avril

Lac Titicaca côté Pérou

On traverse plusieurs villages et villes
On quitte La Paz vers 8h30, grimper au sommet et sortir de l’Alto prend un bon moment, on atteint la frontière Bolivie- Pérou où on se penserait à la frontière Laos-Thaïlande, c’est fou de monde avec des touk-touk remplis de marchandises diverses, et on doit se promener en ville pour trouver la douane Péruvienne, quand même moins bien cachée qu’en Thaïlande.

Notre autobus tente de nous rejoindre au poste
 

 On longe alors les belles terres fertiles du lac Titicaca, avec de belles collines de l’autre côté, beaucoup de cultures, beaucoup de moutons. C’est beau, mais c’est pauvre, si la nature dans ce coin du monde est toujours belle, ce sont les constructions humaines qui ne le sont pas, la ville de Puno sur le bord du lac Titicaca est laide comme tous les petits villages rencontrés. Après un paysage plus montagneux, la nuit tombe sur l’empire du soleil, et il reste un interminables trois heures de route avant d’atteindre le terminal de Cuzco. Heureusement on nous attend et nous sommes à la Caca Mama en un rien de temps
 
La Paz - Cusco

vendredi 13 avril 2012

La Paz, le 12 avril


Dernière journée en Bolivie, elle s’est fait rogner au début par les charmes de l’Argentine et écourter à sa fin par le froid climat des Andes.

On tergiverse un peu au début de la journée sur la suite de notre voyage, on sautera le frisquet lac Titicaca, dommage, et se sera direction Cuzco.
Comme prévue, direction la peluqueria, ici pas de flingflong, ce n’est pas les massages Birmans, ni les arnaques Turques, ni le luxe argentin, on coupe, on teint et bye bye, à des prix qu’on avait au Québec il y a très longtemps. (3,00$ pour une coupe d’homme)

Après une petite pizza, on quitte le quartier indigène pour rejoindre le vieux quartier espagnol, si le premier c’est l’Inde, le second rappelle plus les rues du sud-est asiatique. Autour d’une jolie place centrale, la cathédrale métropolitaine, le Palacio Legislativo, et le Palacio de Gobernio. Pour avoir le privilège de travailler là un peu plus longtemps (3 mandats+, au lieu de 2) le président Evo Morales a dû changer le nom du pays; la constitution de la République de Bolivie limitait le président à deux mandats, ce sera donc maintenant la Bolivie et on remet le compteur à zéro).

Le palais législatif


En quittant l’hôtel Estrella Andina, on doit souligner l’immense gentillesse et serviabilité de tout le personnel, mais nous sommes dans le quartier indigène, presque aux Indes, alors parfois l’eau chaude est froide, le vin se transforme en bière, et autres petits travers qui n’enlèvent rien au charme un peu naïf de l’endroit, qui est très bien situé pour une visite rapide des deux secteurs du vieux La Paz.

La Bolivie ce sont de superbes paysages, des petites villes un peu désolantes, des villes moyennes d’un grand intérêt (Potosi et Sucre) et une capitale unique, bâtie sur une dénivelée de 800 m qui ne rend pas la visite facile à une altitude de plus ou moins 3600 m.
Mais il fait bien le dire, ces dames indigènes sont toutes sur le même moule, et pas celui qui servit pour les poupées Barbie.