dimanche 1 avril 2012

Uyuni, le 30 mars


On se promène dans un désert de roches et de terres poussiéreuses, pas un brin d’herbe, les arbres sont une espèce disparue. Hier soir le guide nous a conduit à Laguna Roya, en nous disant de prendre tout notre temps, en revenant au bout de 20 minutes, nous pensons avoir cassé un party de chauffeurs, ce matin il est un peu marabout.

Un petit chien pour Catherine
On passe dans un canyon, si les Incas et leurs lamas passaient ici, je ne peux imaginer comment on y arrive en jeep, mais on s’en sort et on atteint la Laguna Flamingo, où ils domestiquent des flamands roses. Au diner, nous sommes à la Laguna Negro, selon les superstitions locales il n’y aurait pas de fond et on y compterait de nombreuses disparitions. Dans les roches volcaniques sculptées par le vent on imagine une tortue, un chien, la maison des schtroumpfs et tout ce qu’on veut.


On passe un autre village désespérément pauvre qui vit de la culture du quinoa et on arrive près d’Uyuni. Il a des cimetières plus tristes que d’autres, celui d’Uyuni est à faire brailler, on y entasse le vieux matériel ferroviaire de la Bolivie, en le quittant c’est encore pire, c’est l’Inde avec les gens fouillant dans les tas de détritus. Que c’est beau un arbre, pas un en vue depuis trois jours, que c’est beau un arbre.

Au super un premier verre de vin Bolivien, comment vivre dans un tel pays (jusqu'à maintentant) aux femmes si grosses et si laides (mes excuses mesdames), et au vin si mauvais. Au moins on dort au chaud.
Photos

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