mercredi 4 avril 2012

Sucre, le 4 avril


Suite aux dures journées dans le Sud Lipez on se paye le luxe d’un taxi pour descendre vers Sucre, la capitale officielle de la Bolivie (de facto c’est La Paz). Le coût si peu élevé des taxis (29$ pour plus de 150 km.) s’explique par le prix de l’essence qui ici au lieu d’être taxée est subventionnée. (Moins de o, 59$ le litre).
Pour ce prix, Françoise reçoit en prime un cours de conversation espagnole. Après une longue sortie de Potosi, la route et le paysage sont des plus agréables, plus on descend (de 4 090 m. à 2 790 m.) plus la végétation renait, on voit enfin des arbres, presque une forêt. D’hôtel à hôtel, c’est un peu moins de trois heures de route, le temps d’apprécier notre nouveau site, c’est de mieux en mieux, on casse la croute, petit repos et une première visite à la Casa de la Libertad.
La casa de la modeda

Ce beau palais colonial est un musée chargé d’histoire. Mais nous sommes un peu perdus au milieu de tous ces héros de la guerre de libération espagnole, de l’indépendance de la Bolivie (scission avec le Pérou) et de la guerre perdue contre le Chili. Le grand héros ici, c’est le général Sucre, mais parmi tous les présidents, généraux et autres célébrités, le portrait qui attire notre attention est celui de Mariana Carcelen Marquesa de Solanda, la blonde de Sucre. Serez-vous surpris d’apprendre qu’elle ne ressemble pas beaucoup aux Boliviennes décrites il y a quelques jours.
Bartolina Sisa, guerrière aymara    http://fr.info-bolivia.com/top-news_bartolina-sisa-guerriere-aymara-coco-magnanville_info-bolivie_a-9464-classement.html?list=top-news
On prendra quelques jours ici pour démêler l’histoire Bolivienne et pour assister aux cérémonies de la Semana Santa.
Xavier, c'est le drapeau de quel pays?

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