dimanche 1 avril 2012

Uyuni le 31 mars


 Lever hâtif pour voir le lever du soleil sur le Salar d’Uyuni (lac de sel) Il faut l’admettre la vue ce cette étendue sans fin de sel blanc vaut les petites misères de logement. (12 500 km-carré).
Hier soir au souper, le guide à tenter sans succès de faire taire un groupe de malappris pour nous donner des explications sur la journée aujourd’hui; près de l’hôtel de sel où nous déjeunons, il y a de nombreux drapeaux, un groupe se fait photographier sous la bannière d’Israël, tout ceux qui font un lien entre ces deux évènements sont de dangereux antisémites.

On passe plus d’une heure au milieu de ce lac de sel sans fin, qui en couches successives de sel et d’eau peut atteindre 150 mètres de profondeur, on se penserait sur un lac recouvert d’une neige granuleuse par une belle journée de printemps, une journée ou il fait un temps pour skier en bedaine.

Reste que comme un lac gelé, un lac de sel est peligroso, on peut facilement s’y perdre, surtout que sa courbure empêche d’apercevoir les quelque îles qu’il contient (avis du chauffeur, selon d’autres sources tellement plat qu’on y voit la courbure de la terre).Ici GPS et boussole doivent céder la place au sens de l’orientation, avec les montagnes et volcans au loin comme repères. Il y a un an ou deux, une jeep avec des touristes canadiens s’y est perdue et fut retrouvée après deux jours que grâce à des hélicoptères venues de La Paz.


Si cette grande étendue de sel attire tellement les touristes, il y a même un aéroport dans ce trou qu’est Uyuni, la vie des travailleurs de Colchani, les seuls ayant le droit d’exploiter l’endroit n’est pas une vacance de neige.

Que ce soit pour ceux qui grattent la surface du lac pour en faire des châteaux(!) ou pour les femmes et enfants qui le raffinent la vie n’est pas rose, (le sel brule la peau) et pourtant selon notre chauffeur ce sont dans les grandes villes qu’il y a des pauvres, à Tupiza qui me semble épouvantable comme parc immobilier, il n’y en aurait pas.  

Finalement nous avons eu quatre belles journées, dans le froid et la poussière, mais comme disent les marchands arabes : Pour le plaisir des yeux, ces petits inconvénients ne coutent pas cher.

Avec Tupiza Tours, www.tupizatours.com, les deux danoises qui nous accompagnaient, le danois et les trois jeunes australiennes qui formaient l’autre groupe, avec qui on voyageait, ce fut une très belle excursion, en nous souhaitant que le reste de la Bolivie soit plus convivial.
Photos

2 commentaires:

Chantal a dit…

Wow, nous et les enfants adorons Françoise qui tient grand-papa. Je pense que Luc comprend l'astuce, Mathieu, pas du tout. il n'arrête pas de répéter en riant "c'es-tu de la neige ?"

Lise Do a dit…

Quelle belle photo-souvenir, ce lever de soleil sur le lac de sel avec vous deux ! Vraiment vous nous faites voir du ben beau pays.....même si les femmes n'y sont pas au goût de Richard ! Hi ! Hi ! Oui montage astucieux que ce Grand-Papa nain dans la main de Françoise.....