vendredi 13 avril 2012

La Paz, le 12 avril


Dernière journée en Bolivie, elle s’est fait rogner au début par les charmes de l’Argentine et écourter à sa fin par le froid climat des Andes.

On tergiverse un peu au début de la journée sur la suite de notre voyage, on sautera le frisquet lac Titicaca, dommage, et se sera direction Cuzco.
Comme prévue, direction la peluqueria, ici pas de flingflong, ce n’est pas les massages Birmans, ni les arnaques Turques, ni le luxe argentin, on coupe, on teint et bye bye, à des prix qu’on avait au Québec il y a très longtemps. (3,00$ pour une coupe d’homme)

Après une petite pizza, on quitte le quartier indigène pour rejoindre le vieux quartier espagnol, si le premier c’est l’Inde, le second rappelle plus les rues du sud-est asiatique. Autour d’une jolie place centrale, la cathédrale métropolitaine, le Palacio Legislativo, et le Palacio de Gobernio. Pour avoir le privilège de travailler là un peu plus longtemps (3 mandats+, au lieu de 2) le président Evo Morales a dû changer le nom du pays; la constitution de la République de Bolivie limitait le président à deux mandats, ce sera donc maintenant la Bolivie et on remet le compteur à zéro).

Le palais législatif


En quittant l’hôtel Estrella Andina, on doit souligner l’immense gentillesse et serviabilité de tout le personnel, mais nous sommes dans le quartier indigène, presque aux Indes, alors parfois l’eau chaude est froide, le vin se transforme en bière, et autres petits travers qui n’enlèvent rien au charme un peu naïf de l’endroit, qui est très bien situé pour une visite rapide des deux secteurs du vieux La Paz.

La Bolivie ce sont de superbes paysages, des petites villes un peu désolantes, des villes moyennes d’un grand intérêt (Potosi et Sucre) et une capitale unique, bâtie sur une dénivelée de 800 m qui ne rend pas la visite facile à une altitude de plus ou moins 3600 m.
Mais il fait bien le dire, ces dames indigènes sont toutes sur le même moule, et pas celui qui servit pour les poupées Barbie.

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