On tergiverse un peu au début de la journée sur la suite de
notre voyage, on sautera le frisquet lac Titicaca, dommage, et se sera
direction Cuzco.
Comme prévue, direction la peluqueria, ici pas de flingflong,
ce n’est pas les massages Birmans, ni les arnaques Turques, ni le luxe
argentin, on coupe, on teint et bye bye, à des prix qu’on avait au Québec il y
a très longtemps. (3,00$ pour une coupe d’homme)
Après une petite pizza, on quitte le quartier indigène pour
rejoindre le vieux quartier espagnol, si le premier c’est l’Inde, le second
rappelle plus les rues du sud-est asiatique. Autour d’une jolie place centrale,
la cathédrale métropolitaine, le Palacio Legislativo, et le Palacio de
Gobernio. Pour avoir le privilège de travailler là un peu plus longtemps (3
mandats+, au lieu de 2) le président Evo Morales a dû changer le nom du pays;
la constitution de la République de Bolivie limitait le président à deux
mandats, ce sera donc maintenant la Bolivie et on remet le compteur à zéro).
Le palais législatif |
En quittant l’hôtel Estrella
Andina, on doit souligner l’immense gentillesse et serviabilité de tout le
personnel, mais nous sommes dans le quartier indigène, presque aux Indes, alors
parfois l’eau chaude est froide, le vin se transforme en bière, et autres
petits travers qui n’enlèvent rien au charme un peu naïf de l’endroit, qui est
très bien situé pour une visite rapide des deux secteurs du vieux La Paz.
La Bolivie ce sont de superbes paysages, des petites villes
un peu désolantes, des villes moyennes d’un grand intérêt (Potosi et Sucre) et
une capitale unique, bâtie sur une dénivelée de 800 m qui ne rend pas la
visite facile à une altitude de plus ou moins 3600 m.
Mais il fait bien le dire, ces dames indigènes sont toutes
sur le même moule, et pas celui qui servit pour les poupées Barbie.
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