samedi 1 mars 2014

Buenos Aire, le 28 février


Nous recevons pour souper, Ramon Pablo Videla et son amie. Ne confondez pas Ramon Pablo avec son homonyme Videla,  ils ne sont pas du tout des parents et encore moins des amis. Homonyme oui, synonyme non.

Tout un personnage, du genre «Le dernier des vrais». Ses 10 ans de prison et sa vie difficile à la sortie, privation de ses droits civils et impossibilité d’un travail décent, n’ont pas brisé son tempérament et ses opinions.

Un marxiste- léniniste des années 70, son analyse de la situation en Argentine et dans le monde se fait sous cet éclairage, si c’est un convaincu ce n’est pas un homme incapable d’accepter d’autres points de vue dont ceux de son amie.  Soirée des plus agréables, il est un orateur-né et même en espagnol je pouvais suivre l’émotion quand les mots m’échappaient.


Camarade Pablo, tu mérites mieux que ce que la vie ta fais souffrir, mais tu sais voir le bon côté des choses et être heureux, avec patience je défricherai ton livre que tu nous as dédicacé, merci pour ton témoignage et Salut à la Mémoire.  "Un dia, Una esperanza"

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