mercredi 5 mars 2014

San Isidro, le 5 mars

Le plus beau train d'Argentine
On rejoint cette banlieue cossue à 23 km de Buenos Aires en prenant un autobus local, et de la station Retiro le train jusqu’à Mitre (0,27 aller retour). En fait ce sont deux trains vu qu’on se rend compte qu’on n’est pas dans le bon train en route. Puis c’est le «Tren de la Costa» qui est le plus beau train d’Argentine???, on voyant les autres on approuve; il fut inauguré le 25 avril 1995 par Don Juan Carlos de Bourbon.


Dès notre arrivée, la silhouette de la cathédrale nous indique le chemin, ce sont les restes du curé Diego Palma, curé ici de 1857 à 1890 qui s’est dévoué lors de l’épidémie de choléra de 1868. 

La résidence d'été de la famille Ocampo
On voulait aller rendre visite à un chum de Saint-Martin, le Général Pueyrredon mais comme le musée est fermé on se rend à la Villa Ocampo, San  Isidro était à la fin du XIX et début du XX une riche place de résidences d’été. À regarder les somptueuses demeures, on voit bien que l’expression «un chum c’est un chum» était connue ici à cette époque.

La villa Ocampo est une de ses modestes demeures, ne contenant que 10 salles de bains sur ses trois étages. Construite vers 1889 pour servir de résidence d’été, de style normand, pour la famille Ocampo, elle fut rénovée et devint la résidence permanente de Victoria Ocampo à partir de 1941.

Élevée comme une fille de bonne famille catholique Victoria rêvait d’être actrice, mais cela n’est pas convenable pour une Ocampo, et on lui trouve un bon parti digne de son rang. Malgré la promesse faite à son beau-père son mari ne parvint pas à dompter son tempérament et  elle le quittera pour son cousin rencontré à l’ambassade argentine à Rome.

Féministe et écrivaine elle fonde une revue littéraire « SUR» qui est un classique ici.

Les meubles de sa chambre à coucher sont rénovés gracieuseté d’une admiratrice qui ne doit pas avoir un gros support électoral dans le coin. 


Il avait demandé seulement une brochette

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