Un ange noir et un blanc |
C’est une bulle papale de Pie VI
le 28 septembre 1778 qui donne le signal de la fondation d’une maison
d’éducation pour les filles de Cordoba. C’est Fran José Antonio de San Alberto
qui fonde en 1782 la congrégation des sœurs Carmélites de Sainte Thérèse de
Jésus. Ce collège était à l’avant-garde pour son époque, il recevait aussi bien
les filles de familles riches que celles des familles pauvres, il acceptait
aussi les filles d’esclaves.
La visite est agréable car
l’endroit n’est pas surchargé de signes ostentatoires, on y trouve un milieu de
vie presque normal avec des armoires nécessitant trois clés pour les ouvrir,
avec notre expérience des clés en Argentine, on aurait souvent chanté les
louanges du Seigneur pour l’ouvrir. On retrouve aussi une belle boite à musique
venant de France. Dans la chapelle attenante, on voit sur la voute, des dessins
d’anges noirs et d’anges blancs. La vocation du couvent est toujours conservée
et il accueille encore 25 orphelines, aujourd’hui c’était journée
d’inscription.
Un autre couvent bâti en 1628 a
transformée une de ses sections pour y loger un musée d’art religieux. C’est la
même guide qu’il y a deux jours qui nous reçoit et nous fait visiter l’endroit.
Parmi les trouvailles, un
crucifix avec l’écriture de San Ignacio de Loyola sur son piédestal et un vieil
mouvement horloger de 1740, fabriqué par les Jésuites de Suisse.
On lâche le religieux pour tomber
dans le politique et on revisite le «D2», site de la «Brigada antiguerilleros
del departemento de informaciones D2».
On l’as bien vu il y a deux ans,
ici à Cordoba la répression ne faisait pas dans la dentelle dans les années 76+
et beaucoup de membres du «PRT-partido revolocionario de los trabajadores» sont
disparus ici.
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