vendredi 21 mars 2014

San Luis, le 20 mars


Ville de 250, 000 habitants à la croissance rapide, ville très jeune à regarder le grand nombre de jeunes étudiants en divers uniformes partout dans la ville.  Dès qu’on entre dans la ville, on se croirait à New York, statue de la Liberté, Empire State Building, taxi jaune, etc.


Devant la place Juan Pascal Pringles, la cathédrale bâtie entre 1883 et 1994 rappelle celle de Buenos Aires par son architecture extérieure, son fronton laisse voir la vie de Saint Louis, roi de France. Sur la place une grosse affiche rappelle que les Britanniques occupent illégalement les ISLAS MALVIDAS, depuis 1833, patience Argentins, nous sommes aussi sous la domination de la couronne Britannique depuis 1763. Maudits Anglais! Puerto Argentino que les pirates appellent Port Stanley n’est qu’à 2155 km d’ici et on rappelle les noms des 8 braves de San Luis morts pour la défense de la patrie.


Le collège National Juan Crisostomo Lafinur est un vieil édifice toujours vivant de jeunes étudiants, si vous voulez y venir étudier, n’insistez pas, c’est complet. Qui est ce «Lafinur» tout ce que nous savons c’est ce que sa dépouille fut transporté sur un long trajet, c’est une manie du coin de transporter les restes des défunts.

À l’hôtel de ville, qui est d’une belle architecture, des photos de la diva Cristina nous reçoivent. Puis on entre dans les archives historiques nationales où ce sont «Los oyos de Jose La Via» qui nous font voir le San Luis des années 1920-1950, les photos de cet immigrant sicilien sont magnifiques. Autre édifice impressionnant est le siège de la garde Nationale érigé en 1910-1913 et rénové à partir de 1983.

Aucune ville d’Argentine n’est complète sans une statue du Libertador San-Martin, un beau parc l’entoure. Une veille église bâtie en 1833 est de style typiquement musulman, rappel évident que les conquistadors espagnols furent aussi longtemps sous une domination étrangère. Comme elle reste fermée aux visites, petit tour dans un musée d’art et dans le cimetière local.

On dit que « No hay negro en Argentina» alors qui sont ces grands noirs déambulant dans le centre-ville, probablement des brésiliens qu’on reverra défiler au carnaval.

Petit plaisir d’une auto, le stationnement où est la voiture qui devait ouvrir à 17h00, reste porte close jusqu’à passer 18h10, assez pour la patience de Michel à l’épreuve.


Photos

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