Nous nous rendons aux limites de Buenos Aires, dans le quartier Nuevo Chicago pour voir la «Feria de Mataderors». Dans un grand parc de nombreux petits établis vendent de l’artisanat et divers produits, c’est plus style marché aux puces que «made in china».
Tout près sur l’av. Lisandro de
la Torre on voit des vieux bâtiments qui
à l’époque, fin du XIX devaient être
beaux et impressionnants, ce sont les anciens immeubles administratifs des
compagnies de viandes du quartier, à cet époque les mataderos attrapaient des
animaux et coupaient un morceau près du cou pour nourrir en viande le tout
Buenos Aires, le reste de la carcasse était abandonnée aux charognards. C’est
ici au Palenque del Recuerdo «vaya en este palenque el recuuerdo a todos los
reseros que salieron con la ultima truppa , 25 de mayo 1810»
Plus tard avec l’invention de la
réfrigération par le Français Charles A.
Tellier, l’industrie c’est développée mais en quasi-totalité pour les besoins
internes de la ville.
Dans une des ailles des grands
bâtiments rosés on voit l’inscription d’un petit musée : «Muséo criollo de
los corrales». Il est fermé mais le directeur arrive pour nourrir son cheval à
l’intérieur, comme à l’habitude Françoise sort se formule magique «SOMOS DE
CANADA» et le sésame ouvre-toi fonctionne de nouveau, et on a le droit à une
visite privée avec le directeur «Orlando
W. Falco ».
1 oeuf de Nandu = 8 oeufs de poule |
Dans le musée on observe entre
autres un «NANDU» qui ressemble à une grosse autruche, les œuvres du
caricaturiste Molina Campos qui fut éventuellement recruté par Walt Disney et
des bustes des personnages de l’écrivain Martin Fierro.
Suit un diner typique des
restaurants des quartiers ouvriers , une bonne grosse saucisse des frites, du
pain et une grosse Quilmes, ne cherchez pas les accompagnements, nada, pero est
muy bueno.
Puis suis une autre rue, près du parc de la feria, on s’assoit à une table dans un bar-resto élaboré un peu sur le trottoir et un peu dans la rue, un petit orchestre avec un chanteur bon et énergique anime l’endroit, là encore pas de fla-fla, mais un moment des plus agréables avec le peuple argentin. On pense à Benoit qui aimerait être ici.
Encore une fois l'aller-retour en autobus nous fait découvrir l'immensité de cette ville.
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