lundi 3 mars 2014

Buenos Aires - Feria de Mataderos 2 mars












Nous nous rendons aux limites de Buenos Aires, dans le quartier Nuevo Chicago pour voir la «Feria de Mataderors». Dans un grand parc de nombreux petits établis vendent de l’artisanat et divers produits, c’est plus style marché aux puces que «made in china».

Tout près sur l’av. Lisandro de la  Torre on voit des vieux bâtiments qui à l’époque, fin  du XIX devaient être beaux et impressionnants, ce sont les anciens immeubles administratifs des compagnies de viandes du quartier, à cet époque les mataderos attrapaient des animaux et coupaient un morceau près du cou pour nourrir en viande le tout Buenos Aires, le reste de la carcasse était abandonnée aux charognards. C’est ici au Palenque del Recuerdo «vaya en este palenque el recuuerdo a todos los reseros que salieron con la ultima truppa , 25 de mayo 1810»

Plus tard avec l’invention de la réfrigération par le Français Charles  A. Tellier, l’industrie c’est développée mais en quasi-totalité pour les besoins internes de la ville.

Dans une des ailles des grands bâtiments rosés on voit l’inscription d’un petit musée : «Muséo criollo de los corrales». Il est fermé mais le directeur arrive pour nourrir son cheval à l’intérieur, comme à l’habitude Françoise sort se formule magique «SOMOS DE CANADA» et le sésame ouvre-toi fonctionne de nouveau, et on a le droit à une visite privée avec le directeur «Orlando W. Falco ».

1 oeuf de Nandu = 8 oeufs de poule
Dans le musée on observe entre autres un «NANDU» qui ressemble à une grosse autruche, les œuvres du caricaturiste Molina Campos qui fut éventuellement recruté par Walt Disney et des bustes des personnages de l’écrivain Martin Fierro.

http://molinacampos.org/
Suit un diner typique des restaurants des quartiers ouvriers , une bonne grosse saucisse des frites, du pain et une grosse Quilmes, ne cherchez pas les accompagnements, nada, pero est muy bueno.


Puis suis une autre rue, près du parc de la feria, on s’assoit à une table dans un bar-resto élaboré un peu sur le trottoir et un peu dans la rue, un petit orchestre avec un chanteur bon et énergique anime l’endroit, là encore pas de fla-fla, mais un moment des plus agréables avec le peuple argentin. On pense à Benoit qui aimerait être ici.


Encore une fois l'aller-retour en autobus nous fait découvrir l'immensité de cette ville.

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