jeudi 20 novembre 2025

Buenos Aires, le 20 novembre


On décide de prendre un Uber pour regagner Buenos Aires.

On est surpris de voir arriver une voiture de taxi de La Plata.

Les autres choix auraient été :

  1. Un taxi vers la gare, puis le train, le Subte (métro) et une petite marche.
  2. Un taxi vers la station d’omnibus, probablement deux bus (avec un transfert), puis un autre taxi ou une bonne marche.

Au diable la dépense, surtout par ce temps pluvieux : 39$ can pour un trajet de plus de 60 km, comprenant la sortie de La Plata et l’entrée dans la circulation intense de Buenos Aires.

Quand on fait le plein au gaz naturel, on nous fait sortir à une certaine distance de la voiture.

On peut enfin comprendre la différence entre les taxis et les Uber : les premiers représentent souvent l’exploitation des clients par les chauffeurs, et les seconds l’exploitation des chauffeurs par une multinationale américaine. À vous de choisir !

Notre chauffeur fait du taxi et de l’Uber le jour (ce serait récemment permis), et enseigne l’histoire aux adultes le soir. C’est ça, la vie !

On s’installe dans un grand appartement, et l’on prend un repas correct (poitrine de poulet), mais trop dispendieux dans un resto tout près.

Comment les Argentins peuvent-ils se permettre cela ? On parle de crise économique ici, mais on ne la voit pas dans les restos.

Notre rue

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